samedi 29 octobre 2011

Homéopathie : l'oeil au beurre noir.

L'oeil au beurre noir est une affection secondaire à un traumatisme du globe occulaire, parfois par trouble vasculaire, le retour à la normale se fait habituellement en 1 mois.
Par homéopathie, le retour à la normalité s'octroie en 3 à 4 jours, et même moins si le traitement est prescrit tôt.

Le protocole est :
_ ARNICA 9 CH : 5 granules 5 fois ou plus par jour,
_ LEDUM PALUSTRE 7 CH : 5 granules 3 fois par jour,
_ HAMAMELIS 5 CH : 5 granules 3 fois par jour.

vendredi 28 octobre 2011

Homéopathie : Coliques nephrétiques par homéopathie.

Les coliques néphrétiques sont des tableaux cliniques associés à des douleurs aigues très invalidantes évoluant par crises.
Le premier reflexe de tout médecin est de prescrire anti spasmodiques et anti inflammatoires par voie injectable, c'est ce que je faisais...
Je prescrivais en second lieux, les médicaments homéopathiques, si les malades avaient toujours des douleurs après les injections, ils pouvaient prendre les médicaments homéopathiques.
Les malades m'ont rapporté qu'ils étaient rapidement améliorés par homéopathie, lorsqu'ils la prenaient. Petit à petit, avec les retours d'efficacité de l'homéopathie, j'ai inversé mon ordonnance, ce sont les médicaments homéopathiques qui sont prescrits en 1er lieu, les médicaments par voie injectable sont laissés en seconde intention si jamais l'efficacité n'est pas obtenue par homéopathie seule.
Les médicaments indiqués sont :
_ CALCAREA  CARBONICA 15 CH 5 granules au rythme des douleurs de coliques néphrétiques quelle que soit la latéralité et le type de douleur,
_ COLOCYNTHIS 15 CH : 5 granules au rythme des douleurs, à alterner avec le précédent, si la douleur est améliorée par la pression locale et par la flexion: le malade est plié en 2,
_ LYCOPODIUM 15 CH : si la colique nephrétique est droite, 5 granules à alterner avec le 1er, si en même temps la douleur est améliorée par la flexion, associer 2 des médicaments en mono prise 4 granules de chaque à alterner avec le restant,
_ BERBERIS 5 CH : si la colique est à gauche, 5 granules 4 fois par jour,
_ DIOSCOREA 15 CH : si la douleur est améliorée en se penchant vers l'arrière. 5 granules 4 fois par jour,
_ ARNICA 9 CH : en cas d'hématurie tout en explorant le retentissement de cette hématurie et son étiologie, permet de juguler l'hématurie.

mercredi 26 octobre 2011

L’HOMEOPATHIE, UNE RIGUEUR SCIENCTIFIQUE ( Dr KANOUN FIRDAWS)


      

                   
I.              INTRODUCTION :

Christian Samuel Hahnemann (1755/ 1843) est né à Saxe (Allemagne), enfant déjà, il avait des capacités intellectuelles hors normes, puisqu’ à 12 ans il arrivait à traduire ‘à livre ouvert’ du Grec et du Latin.
A 18 ans, il maîtrisait le Français, l’Anglais, l’Italien, et plus tard il eu des notions d’Arabe, d’Hébreu.
Il obtint une bourse et fit des études de médecine à Liepzig, pour subvenir à ses besoins il traduisait des livres, il exerça la médecine mais trouva, vue le niveau des connaissances de médecine de l’époque , qu’il traitait les malades sans bases logiques ni efficaces et s’arrêta donc d’exercer, et continua  à traduire des livres.
Il entendit parler d’une innovation à l’époque : c’était des études de médecine qui se faisaient au lit du malade à Viennes, et en vue d’améliorer son efficacité thérapeutique, il y a refait des études médicales (2 ans à l’époque), s’est réinstallé quelques années, mais a trouvé qu’il traitait toujours sans efficacité, exemple : de son temps les saignées étaient pratiquées à tort et à travers, on retrouve dans ses écrits une réflexion:
« De toutes les méthodes inventées pour la palliation des maladies, aucune ne pourrait être plus allopathique, plus folle, plus inutile que l’affaiblissante saignée qui, pendant tant d’années, et dans une large mesure, fut utilisée dans une grande partie du monde. Le bon sens ne peut rien attendre qu’un inévitable appauvrissement et un raccourcissement de la vie » 
Son état d’esprit à l’époque, il le résume bien dans cette phrase :
 « C’était un supplice pour moi de marcher dans l’obscurité…et de prescrire d’après telle ou telle hypothèse sur les maladies des choses qui devaient à l’arbitraire leur place.. »
Il dit aussi : «Devenir le meurtrier de mes frères était pour moi une idée si affreuse et si accablante que je renonçai à la médecine pour ne plus m’exposer à nuire » : voyez son humanisme! son pragmatisme.                                                       

Il définit même le rôle du médecin sans lequel il n’est pas : « La première, l’unique vocation du médecin est de rendre la santé aux personnes malades ; c’est ce qu’on appelle guérir ».
 Noter l’honnêteté, l’exigence de résultats, et comme déjà dit le pragmatisme : quelqu’un de si exigent sur les résultats thérapeutiques arrivant même à arrêter l’exercice de la médecine car se voyait inefficace voire dangereux, ne peut être que rigoureux et aussi exigent sur les résultats de ses recherches et leur efficacités cliniques ; il ne peut accepter moins qu’une méthode qui réponde au rôle de médecin de guérir ses malades !      
Hahnemann a donc repris la décision d’arrêter l’exercice de la médecine ayant cette fois un but : celui de chercher une nouvelle méthode thérapeutique.
Il faut rappeler aussi que Hahnemann a une formation de chimie et faisait des travaux de chimie.

II. LA NAISSANCE DE L’HOMEOPATHIE :

1.    LES BASES :
 
 Hahnemann a écrit:
 «  Je lirai tous les auteurs, depuis Hippocrate jusqu’aux plus récents, et ce sera bien le diable si je ne parviens pas en établissant la synthèse du savoir à devenir un grand médecin qui triomphe de la mort ».

Hahnemann maîtrisait plusieurs langues, il continua à étudier et à traduire des livres de médecine, de thérapeutique, de sémiologie, de chimie, de botanique, de mécanique,  de philosophie, d’astronomie (on dit qu’il dormait un jour sur deux pour lire et traduire un maximum de livres).

En effet à travers ses lectures, il a relevé des notions qui furent les bases de la naissance de l’homéopathie, notamment:
   
1.    Hippocrate : a écrit entre autres : « les mêmes choses qui ont provoqué le mal le guérissent »: en effet, à l’époque d’Hippocrate : l’Elébor blanc fut utilisé à
     faibles doses pour traiter les diarrhées alors qu’à fortes doses il provoque des diarrhées.   
     La Cantharide qui toxicologiquement donne des cystites et hématurie était
     utilisée à faibles doses pour traiter les infections urinaires.   

2.    Paracelse (début 16ème siècle) : a écrit :
                                                      - « les sels de mercure provoquent et guérissent  
                                                                 les ulcères. »
                                           - « les éruptions cutanées sont dues aux fluides
                                                            salins et soignés par le sel. »
                                           - « ce qui brûle comme le feu vient du souffre et
                                                            est vaincu par le souffre. »

3.    Docteur Antoine Stoerck 1760,(de Vienne) parlant de la stramoine qui entraîne des troubles de l’esprit chez l’homme sain, pourrait être utilisée comme thérapeutique chez les fous : cette indication thérapeutique pose selon Stoerck la notion entre symptômes expérimentaux et symptômes du malade.

    4. Cullen (Glasgow,1789, auteur d’un répertoire des plantes médicinales) : 
Hahnemann ; en lisant la description donnée des symptômes produits par l’intoxication due à l’écorce du quinquina chez les ouvriers qui la manipulaient, et qui, ressemblent à ceux pour lesquels elle est utilisée dans le traitement la fièvre intermittente ; a écrit : «Il nous faut réfléchir à ce qui suit. Les substances qui engendrent une forte fièvre anéantissent les types de fièvres intermittentes.» les fondements de l’homoéopathie.

2.    EXPERIMENTATION :


 Il  décide de tester la substance sur lui-même. Il prend de fortes doses de quinina et développe alors les symptômes de la fièvre malarienne et comprend tout d’un coup : l’écorce de Quinquina guérit la fièvre des marais car elle provoque cette même fièvre chez l’individu sain ; et il marqua sur le livre de Cullen :
 «Des substances qui provoquent une sorte de fièvre coupent les diverses variétés de fièvre intermittentes » autrement dit : la fièvre soigne la fièvre :
C’est la première expérimentation, il découvre la loi des semblables: il énonce pour la première fois, une hypothèse de travail portant sur le principe de similitude : c’est la naissance de la loi de SIMILITUDE!
 Hahnemann va étendre cette expérimentation à d’autres drogues ou substances naturelles, Il commença l’expérimentation sur lui-même, sa famille et ses amis, avec des drogues comme la belladone, le mercure, le soufre et d’autres, et il compare les tableaux des expérimentateurs avec similitude à  la symptomatologie de maladies connues.
Il vérifia que ces réactions disparaissaient bien dès l’arrêt de cette administration expérimentale ou de l’action de ces mêmes drogues : noter l’esprit et la rigueur  scientifique en plus de l’innovation technique et innovation dans la conduite des recherches!
Quand il commença l’expérimentation sur des êtres humains cliniquement sains, celle qu’il a appelé l’expérimentation pure, il utilisait des drogues à l’état naturel et en quantité provoquant des aggravations désagréables; c’est pourquoi il décida de diminuer les doses et d’utiliser des substances déconcentrées

3. NAISSANCE DES DILUTIONS INFINITESIMALES :


Hahnemann étudia aussi la toxicologie de substances connues et rapportées dans la littérature,  d’ailleurs il a écrit lui-même un livre sur l’empoisonnement par l’arsenic, un livre sur l’indication d’une nouvelle préparation mercurielle (en collaboration avec un pharmacien de Bruxelles).
Il eu l’idée, d’appliquer le principe de similitude sur ces produits : Arsenic et Mercure, qui ont des tableaux toxicologiques si riches et de les essayer comme thérapeutique, pour contourner cette toxicité, il eu l’idée de les diluer dans un solvant, il prit 1 ml du produit donné qu’il mélangea à 99 ml de solvant : c’est la 1ére Centésimale Hahnemannienne = 1CH (1/100), de cette solution il pris 1ml qu’il mélangea à 99ml de solvant : c’est la 2ème Centésimale 2CH (1/10000) , ainsi de suite, 3CH,  4CH, 5Ch…9  ..15.. 30CH : c’est la DILUTION INFINITESIMALE (chimiste !).

Puis, il essaya ces diverses dilutions sur des malades qui présentaient des symptômes similaires aux symptômes retrouvés dans la toxicologie.
Il savait qu’à partir d’une certaine dilution le produit n’existait plus de manière pondérale, et donc a eu l’idée d’imposer à chaque étape de dilution une agitation continue : c’est la DYNAMISATION.
En  essayant ces dilutions sur ses malades pour les indications de similitude, il  remarqua que paradoxalement  il y avait une POTENTIALISATION de l’effet des produits à mesure que les dilutions étaient plus grandes : là, il constate quelques choses qu’il veut essayer d’expliquer : le fait était que cliniquement l’action thérapeutique des hautes dilutions était plus importante et étant chimiste il savait que c’était paradoxal, mais expérimentalement ces résultats se confirmaient.
Il essaya de trouver une explication: «  les plus faibles atténuations sont capables d’agir non plus par leur action matérielle quantitative, mais par leur action qualitative » (on n’a pas pu trouver nous, avec l’avancée des technologies meilleure explication !!).
Il écrivit aussi «  il y a une exaltation des propriétés du médicament » car les résultats cliniques et thérapeutiques sont plus rapides et d’action plus profonde.
Hahnemann a mis 40 ans  pour mettre au point sa méthode : l’homéopathie.


3.    DIFFUSION DE L’HOMEOPATHIE :


Cette méthode thérapeutique expérimentale connu une diffusion à travers l’Europe et les Etats-Unis lors d’épidémies de choléra en Europe entre 1830 et 1854 : exemple 1854 à Londres où on recensa 59,2% de mortalité chez les malades traités par des médicaments classiques, et 9% de mortalité chez les malades traités par homéopathie
Lors de l’épidémie de grippe Espagnole 1918 qui tua 80 millions de malades: ceux traités par homéopathie ont eu des taux de guérison spectaculaires.
Exemple : _ En 1921 à l’OHIO : sur 24000 cas traités par traitement classique la mortalité était de 28,2%,
                                                sur 26000 cas traités par homéopathie la mortalité était de 1,05% ; 
                _ Un médecin aux Etats-Unis un médecin rapporta 3600 cas traités par Gelsemium, Bryonia, et Eupatorium avec 6 morts seulement et qui furent traités uniquement par homéopathie , 
                _ Un autre médecin rapporta que sur 8000 ouvriers traités uniquement par Gelsemium, un seul est décédé
Un médecin de Philadelphie a écrit  «  le mot homéopathie désigne la thérapeutique médicale la meilleure et la plus utilisée en cette année 1919 »


         5.  CONCLUSION, CAS CLINIQUE ADAPTE :

Cas clinique : mon mari est un professeur universitaire chercheur en biotechnologie, il est convaincu par l’homéopathie vue les résultats qu’il a constaté de lui-même ; Notamment un  cas vécu chez nous :
 A mes débuts d’homéopathie, un jour ma fille a touché avec les mains une salade méchouia (salade Tunisienne délicieuse qui peut être bien piquante) et puis elle s’est mis le doigt dans l’œil, elle a commencé à crier, elle avait très mal, elle avait un œdème de l’œil,  une rougeur, et une sensation de brûlure très importante ; dans l’urgence j’ai prescrit à mon mari une ordonnance avec collyre corticoïde.., la pharmacie est à moins d’un kilomètre de chez nous, et ma fille qui criait, criait, j’ai ouvert ma boite de pharmacie pour voir si je pouvais trouver quelques chose pour la calmer et je vois Apis je me suis dit :  « sensation de brûlure améliorée par le froid », c’est ça ! ! et je lui ai donné 5granules 2-3 fois à la file,  toute la symptomatologie a disparu en quelques minutes : plus de douleur, plus d’œdème, quand mon mari est revenu (très vite) il était stupéfait !! (Remarque : nombreux homéopathes quand je commence à raconter cette histoire me coupent, avant que je ne dise Apis, ils me disent  Capsicum, en fait, Capsicum a une sensation de brûlure amélioré par la chaleur ce qui est l’opposé de la symptomatologie provoquée par les piments piquants).

Ce cas clinique montre l’efficacité de l’homéopathie, mais le rapport avec notre sujet va suivre, comme ce 2ème cas clinique:

2ème cas clinique :

Quelques années après on reçoit à dîner chez nous pour la première fois un chercheur professeur universitaire scientifique du CNRS à Lyon et qui a un projet de coopération avec mon mari : Michel qui a fait une formation de chimie, de physique et de biochimie, bien connu dans sa spécialité dans sa rigueur scientifique, avant de l’inviter j’ai su qu’il mangeait piquant. On commence à discuter à table , il m’a demandé ce que je faisais, je dis que je suis généraliste mais surtout homéopathe, il m’a dit souriant que sa sœur ne se soigne qu’à l’homéopathie, lui, il ne croyait absolument pas à l’homéopathie,( je lui dit que c’est pas une croyance !) que c’est une histoire de mémoire de l’eau , il y a eu un article.., de toute façon, il n’y a pas de produit la dedans comment voulez vous que ça marche !….
Mon mari a dit que quand même il a vu des cas vraiment spectaculaires, il ne voulait rien comprendre, j’ai essayé d’argumenter et puis je lui ai dit c’est une science expérimentale qu’il faudrait l’essayer avant de la juger, et  vue qu’il était convaincu de l’absence de médicaments ou de principe actif, il ne courrait aucun risque ! et j’ai laissé passer par courtoisie.
Michel en mangeant, a coupé un piment en deux et se l’ai avalé d’un coup,  avant que l’on ait le temps de réagir (pour lui expliquer qu’il faut toujours goûter un tout petit bout de piments..), et c’était justement un piment très fort, il s’est relevé de table, il avait les yeux tout rouges, il avait très mal le long de l’œsophage et à l’estomac, il tournait sur place, sortait de la pièce.., il avait très mal ;
Ma fille, ayant vécu quelques années avant le premier cas clinique, m’a vite dit : « mama : Apis ! » et elle a été le chercher dans la boite de pharmacie, on lui donne 5 granules, il a dit : « on dirait que c’est mieux ! », 5 autres granules : »on dirait que ça commence à disparaître », 5 autres granules et il n’avait plus rien !!
De retour à Lyon il raconta l’histoire à tout le labo et il disait : « elle m’a converti à l’homéopathie ! » « Maintenant je crois à l’homéopathie !! ».
 
Plus tard,  j’ai soigné et guéri le fils du patron 4-5 ans de ce laboratoire qui présentait un eczéma depuis sa naissance.

Ce qu’ont vécu Hahnemann et Michel, le 1er quand il a trouvé que paradoxalement les doses infinitésimales avaient une action plus profonde mais expérimentalement le résultat est confirmé, et, le 2ème  qui, ne « croyait » pas à l’homéopathie, et a trouvé que malgré les doses « inexistantes ! », paradoxalement ça marche et même avec une rapidité exceptionnelle.


mardi 25 octobre 2011

Article du site médecine intégrée, insomnie.

http://www.medecine-integree.com/hopital-virtuel/41-neuropsy/244-linsomnie

  L’insomnie
La longueur du sommeil et sa qualité dépendent de nombreux facteurs aussi bien physiologiques que psychologiques, l’insomnie est l’un des premiers symptômes des maladies mentales. On considère comme pathologique la somnolence diurne, l’hypersomnie et toutes les perturbations de l’activité onirique (en particulier les cauchemars). 
-- Où ? -- insomnie liée au lieu :
  • Arnica montana (hg) ... le lit paraît trop dur (courbature).
  • Coca (ba) ... en altitude (les premiers soirs aux sports d'hiver ?)
  • Platina ... en voyage (rupture d'habitude = du mal à se laisser aller !).
  • Theridion (na) ... tout bruit le rend fou.
Les somnambules (la forme la plus curieuse des agitations nocturnes) :
Le somnambulisme est une activité motrice plus ou moins complexe (de quelques mouvements stéréotypés à une déambulation) inconsciente, sans souvenirs au réveil. L’accès peut durer une dizaine de minutes, plutôt en début de nuit. Il est fréquent chez le garçon entre 5 et 12 ans. Il n’y a aucun danger à réveiller l’enfant. Il disparaît spontanément à la puberté.
La somniloquie correspond au fait de parler pendant le sommeil, de quelques mots au vrai discours. Souvent brève, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
  • Phosphorus + + ... "l'exaltation" continue la nuit : enthousiaste, instable et fatigable
  • Kalium bromatum ... agitation des adolescents, terreurs nocturnes, parle en dormant..
  • Silicea ... rougit et sue des mains. Sur un trop de fatigue ou une verminose ?
  • Zincum ... agité la journée aussi.
-- Quand ? --
* Insomnie initiale (ne trouve pas le sommeil) :
  • Ambra grisea (na) ... insomnie au coucher, alors qu'elle tombait de sommeil.
  • Coffea (s) ... hyperidéation euphorique : absence d'endormissement ou court sommeil puis réveil précoce avec spasmes.
  • Lachesis ... toutes ses pathologies se déclenchent la nuit, mal jusqu'à tard le matin.
  • Pulsatilla ... ne peut s'endormir, ni se lever (aime les grasses matinées ++).
* Intercalaire, multiple :
  • Arsenicum album ... "l'anxieux" (< vers 1 heure du matin), tant de choses à noter, à préparer --> la peur de mourir !
  • Kalium carbonicum ... crise d'asthme ou d'aérophagie (qui le réveille vers 2 h).
  • Sulfur ... "sommeil de chat", plantes des pieds brûlantes
  • Thuya occ. ... assoupi le jour et réveillé par des douleurs (3/4 h), idées fixes ++.
* Insomnie terminale (réveil précoce), souvent premier symptôme d’une dépression :
  • Natrum sulfuricum ... la diarrhée le réveille (vers 5 heures – cf. le méridien GI)
  • Nux vomica (s) ... s'endort après le souper pour se réveiller par malaise digestif (3 à 5 h).
* Insomnie totale = les remèdes luétiques (vide d’eau du rein qui ne contrôle pas SHEN) :
  • Argentum nitricum ... "Tartarin de la nuit"... lui si craintif le jour !
  • Aurum ... hypertendu et rhumatisant, il peut se suicider au petit matin.
  • Luesinum ... craint la nuit (cauchemars ++).
  • Lycopodium ... préoccupé, apnées du sommeil, gaz, aggravé couché sur le coté droit
Se lèvent pour manger : China (as), Lycopodium, Petroleum, Phosphorus, Psorinum ...
-- Pourquoi ? --
  • Ambra grisea (na) ... cafardeuse, hyperidéation involontaire (sur Iodum ?)
  • Arsenicum album ... hypochondriaque, appelle à l'aide mais ne veut pas montrer son anxiété ! insomnie pour vouloir trop "coordonner, régler, ranger".
  • Belladonna (ca) ... cauchemars + bouffées congestives. Fièvre, trop fatigué pour dormir.
  • Chamomilla (na) ou Hepar sulfur (ca) ... après une colère
  • Gelsemium (mn) ... appréhension du lendemain, après une peur ou une mauvaise nouvelle
  • Ignatia amara (na) ... par soucis affectifs, après une contrariété (inquiet et pusillanime).
  • Kalium carb. ... réveil avec crainte vers 3-4 heures, rabâches avec honte ses incapacités, quelques troubles cardiaques ou respiratoires.
  • Staphysagria (na) ... après une dispute, colère rentrée et culpabilité
  • Zincum ... syndrome des jambes sans repos (mais aussi Causticum et Lachesis).
APNEES du sommeil : normalisez le poids et suspendez les médicaments hypnotiques et l’alcool
Pensez d'abord à : Ammonium carb., Carbo veg., Grindelia (ph), Lycopodium (al), Opium (ba) ...
REVES, très importante rubrique du répertoire de Kent, citons pour mémoire :
  1. Rêves prémonitoires : Kalium bromatum, Phosphorus 
  2. Rêve de mort : Lachesis (soubresauts).…
  3. Rêve d'eau : Natrum muriaticum 
  4. Rêve de serpents : Argentum nitricum, Bovista (mg), Lac caninum (na), Lachesis, Ranunculus scel
  5. Rêve de chute : Calcarea carb., Thuya occ., Digitalis (as) ... rêve qui réveille …
  6. Rêves fatigants : Arnica montana 
  7. Rêve de feu : Calcarea phos., Natrum mur., Phosphorus 
  8. Rêve de voleurs : Natrum muriaticum ... "il y a une autre personne dans le lit !"
  9. Rêve de déménagements : Rhus toxicodendron ... douleur rhumatismale améliorée par le mouvement
Phytothérapie :
  • Usure nerveuse : Avena sativa TM
  • Excitation (endormissement) : Passiflora incarnata ou Valeriana officinalis (ménopause) 1 DH
  • Excitation sexuelle : Humulus lupulus 1 DH
  • Insomnie rebelle : Escholtzia californica 1 DH
Anthroposophie (laboratoire Weleda) : Avena sat. 12,5% + Coffea tosta D60 15% + Humulus lupulus 0,4% + Passiflora 2,5% + Valeriana radix 10% aa 15 à 25 gouttes au coucher.

samedi 22 octobre 2011

Homéopathie : Brulures urinaires et EQUISETUM .

Un malade est venu consulter pour des brûlures post mictionnelles qui le gênaient depuis 2 mois. Il avait vu de nombreux confrères, et même un professeur d'urologie, les analyses étaient toutes négatives : ils n'ont trouvé aucun germe, il a eu au début un traitement antibiotique, puis un anti-fongique mais les brulures ont persisté...
En homéopathie, nous disposons d'un médicament simple et efficace dans ce cas, et toute la symptomatologie urologique avec une sensation de brulures post mictionnelle. Si ce symptôme n'est pas isolé, ce traitement homéopathique prendra la place d'un traitement anti-spasmodique, et il sera associé aux traitements classiques ou homéopathique associé nécessaires.
Ce médicament homéopathique est MEZEREUM  en 9 CH à prendre a chaque miction, l'effet est rapide, en général un tube suffit.

mercredi 19 octobre 2011

Homéopathie, arthrose : SIMPLIFICATION DES TRAITEMENTS HOMÉOPATHIQUES DE L’ARTHROSE.Firdaws Kanoun.


SIMPLIFICATION DES TRAITEMENTS HOMÉOPATHIQUES DE L’ARTHROSE.
Peut on réduire l’utilisation des anti-inflammatoires par un traitement homéopathique ?
Comment simplifier les traitements symptomatiques en rhumatologie ?
Quelles particularités dans la conduite du traitement en chronique ?
Résumé : Une nouvelle approche, simple, des traitements homéopathiques de l’arthrose est présentée. Elle est basée sur une notion : ‘le symptôme dominant’ qui retient un symptôme pour chaque médicament homéopathique, exemple une modalité constamment présente, ce qui facilite le raisonnement et la prescription homéopathique. Elle démontre la notion d’évolutivité de la symptomatologie dans le temps. Cette notion est importante en homéopathie pour obtenir une efficacité des médicaments dans la durée. La méthode simplifie également le traitement de fond de l’arthrose en se basant sur la physiopathologie. Avec cette méthode simple, je suis arrivée à ne plus utiliser d’anti-inflammatoires depuis des années avec des résultats au moins égaux aux thérapeutiques classiques.
Le traitement homéopathique en rhumatologie n’est pas simple, le raisonnement classique part des modalités, des sensations, de l’étiologie… Il est difficile de se retrouver. La méthode présentée part d’une nouvelle conception qui facilite l’utilisation de l’homéopathie dans cette discipline.
1) La méthode retenue en homéopathie :
Trouver un traitement homéopathique dans l’arthrose est complexe, la majorité des auteurs l’abordent en le classant par les modalités. Mais, une même modalité est retrouvée pour plusieurs médicaments, un médicament a comme indications plusieurs modalités.
Si nous prenons un exemple l’amélioration par le mouvement, il existe au moins douze médicaments (Rhus toxicodendron, Natrum sulfuricum, Radium bromatum, Dulcamara, Tuberculinum residuum, Kalium bichromicum, Ruta graveolens,...).
Pour faire un tri parmi ces médicaments, il faut rajouter une modalité, exemple l’amélioration par la chaleur (Rhus toxicodendron, Dulcamara, Kalium bichromicum). Ainsi de suite, pour en finale sélectionner 2 ou 3 médicaments
A partir des médicaments retenus : il faut faire un raisonnement inverse, vérifier si tout le tableau de chaque médicament existe bien chez le malade, avec les sensations (brûlures, crampes, courant électrique, fourmillement..), les circonstances d’apparition de la pathologie (suites à : un effort, un traumatisme, un coup de froid sec, un coup de froid humide, un choc psychologique, une contrariété,..) , les modalités liées à la position du malade (la flexion, l’extension, assis, en marchant..), les conditions climatiques qui influencent (l’humidité, la pluie, les changements de temps, le temps sec), et les éventuels horaires d’aggravation.
Et, comme pour toute pathologie chronique il faut rechercher le traitement de fond personnel du malade pour diminuer les récidives de la maladie.
2) La méthode simplifiée:
a) Les traitements symptomatiques en rhumatologie, notion de ‘symptôme dominant’:
Dès mes débuts avec l’homéopathie, je voulais avoir un raisonnement cartésien, une seule modalité était essayée à la fois. Exemple pour Bryonia alba ce fut ‘l’aggravation au moindre mouvement’. En plus du traitement classique, je rajoutais ‘un’ médicament homéopathique pour un symptôme, à prendre au rythme des douleurs. Les malades se trouvaient améliorés par les prises de Bryonia alba. Je vérifiais et confirmais la reproductibilité pour ce symptôme. J’ai fait le même raisonnement avec de nombreux médicaments, cette notion je l’ai appelé ‘symptôme dominant’.
Il s’agit d’un raisonnement sur les modalités de chaque médicament, de trouver la modalité la plus fréquemment retrouvée et qui est pratiquement constante.
- Si nous regardons de plus prés le tableau de Bryonia : Il y a une aggravation par le mouvement, le moindre effleurement, par la chaleur sous toutes ses formes et le soir vers 21 heures. L’amélioration pour Bryonia alba se fait par le repos, la pression forte, ou en étant couché sur le côté douloureux, par le froid et par la transpiration ; au niveau des sensations : c’est une sensation de douleur aigue, piquante, lancinante aggravée par le moindre mouvement ou le moindre touché amélioré par la pression large et continue, par la chaleur, et par le repos. Il existe une latéralité droite prédominante. C’est aussi un médicament d’épanchements avec une ou des articulations rouges, chaudes, améliorées par les applications chaudes. Si on veut simplifier : l’aggravation par le mouvement, le moindre effleurement, l’amélioration par le repos, en étant couché sur le côté douloureux peuvent être regroupés sous la forme d’une aggravation par le moindre mouvement, et c’est une modalité que j’ai toujours retrouvé en rhumatologie. En fait dès qu’un malade dit être aggravé par le moindre mouvement, je pense à Bryonia alba. Cela ne veut pas dire que l’aggravation par la chaleur, l’amélioration par la pression forte, par le froid ne sont pas importants ou bien qu’ils ne sont pas retrouvés, mais ils sont pratiquement toujours associés à cette aggravation par le moindre mouvement au moins pour les douleurs rhumatismales. L’aggravation à 21 heures est pour l’asthme, l’amélioration par la transpiration est retrouvée pour la fièvre. La latéralité droite ne s’est pas confirmée dans ma pratique.
b) Les traitements de fond en rhumatologie:
Pour l’arthrose, à mes débuts je recherchais le traitement de fond du malade selon l’ensemble des pathologies qu’il peut présenter, je n’ai pas remarqué une action spectaculaire sur la durée du traitement, puis petit à petit, j’ai introduit Calcarea fluorica en traitement de fond pour l’arthrose, car ce médicament a pour indications entre autres une raideur avec ostéophytose et déformations, une inflammation et un épaississement du périoste et des exostoses : sommes toutes la physiopathologie de l’arthrose !
En parallèle, j’ai aussi essayé un autre médicament de fond : Tuberculinum residuum, c’est un médicament d’arthrose progressive avec douleurs tiraillantes et enraidissement, entraînant une ankylose progressive et des déformations, atteignant les articulations simultanément ou successivement : c’est aussi un tableau d’évolution naturelle de l’arthrose qui a pour particularité d’être indépendantes des conditions climatiques. Au début, je le réservais à cette modalité climatique, puis voyant que ce médicament écourtait la durée des traitements, j’ai extrapolé son utilisation pour l’arthrose en général, je me suis basée sur l’aspect des lésions universelles de l’arthrose.
J’ai progressivement remarqué et vérifié que l’association d’un traitement symptomatique approprié à Tuberculinum residuum et Calcarea fluorica comme traitements de fond écourtait la durée du traitement de tableaux arthrosiques évolués, depuis j’associe ces deux médicaments systématiquement dans l’arthrose évoluée, j’ai ainsi obtenu des résultats que je n’espérais même pas !
Si le malade présente une association d’autres pathologies, qui nécessitent un autre médicament de fond, je le prescris. 
3) Notion d’évolutivité de la symptomatologie :
Mon manque de confiance initial envers l’homéopathie, faisait que je demandais aux malades de revenir assez rapidement pour vérifier s’il y a efficacité du traitement : 15 jours après la consultation pour les pathologies chroniques, et au bout de quelques jours pour les cas aigues, pour pouvoir adapter les traitements symptomatiques si besoin est. Lorsque le malade revient, qu’il affirme une absence d’amélioration, il faut prendre une nouvelle observation, lui faire décrire la symptomatologie présente, ses modalités…. Exactement comme pour la consultation précédente, sans l’influencer, puis reprendre la consultation précédente, comparer les symptômes, les modalités,… assez souvent, le malade vous décrit un tableau différent, des douleurs, des modalités différentes. Là, bien souvent certaines douleurs ont disparus. Que les douleurs actuelles sont moindres : En pratique, tout se passe comme si un tableau clinique dominant camouflait un autre moins important. Avec la disparition du premier, le deuxième émerge. C’est un phénomène qui n’est pas indéfini, en général, ce changement se passe une fois, puis l’amélioration est plus nette, si nous n’influençons pas les malades, les changements de tableaux cliniques seront systématiquement perçus.
Dans la méthode généralement adoptée par les homéopathes, les traitements en pathologie chroniques sont prescrits pour une durée d’un mois ou deux. Ce suivi éloigné’ peut faire croire à tort à une absence d’efficacité de l’homéopathie, car si le tableau clinique change, le traitement administré ne sera plus efficace, car par la définition même d’un traitement homéopathique, il est prescrit pour des douleurs des modalités spécifiques, si ceux-ci changent, il faut adapter le traitement, si non  les médicaments n’ont aucune chance d’être efficaces.
4) Conclusion :
Voici des années que j’applique cette méthode, je n’utilise plus d’anti-inflammatoires, ni aucun médicaments classiques en rhumatologie, avec des résultats au moins égaux si non supérieurs aux médications classiques. 
Cas cliniques :
a) Un cas clinique de gonarthrose :
Mme Fatma, 53 ans consulte le 16/11/2006 pour gonalgie gauche invalidante, elle est sous anti-inflammatoires. Elle ne peut même pas préparer ses repas en position debout.
La douleur est présente toute l’année.
Elle a du mal à se mobiliser aux débuts des mouvements surtout le matin, puis elle devient moins raide : dérouillage matinal.
A l’examen elle a une douleur à la palpation du tendon du muscle Couturier (antéro-interne du genou). Elle est aggravée par l’humidité.
Traitement pour 15 jours :
RHUS TOXICODENDRON en 15 CH 5 gr. avant de se lever le matin et 5 gr. dans la journée après tout repos prolongé.
RUTA GRAVEOLENS en 9 CH 5 gr. 2 fois par jour.
NATRUM SULFURICUM en 9 CH 5 gr. le soir.
TUBERCULINUM RESIDUUM en granules en 15 CH 5 gr. 1 fois par jour
Commentaires :
- Pour le dérouillage matinal le médicament retenu dans cette méthode est RHUS TOXICODENDRON
- La douleur indépendante des saisons signe TUBERCULINUM RESIDUUM.
- RUTA GRAVEOLENS pour les atteintes, les traumatismes tendineux.
- Devant une aggravation par l’humidité, penser à DULCAMARA et NATRUM SULFURICUM ici le second a été préféré, pour l’atteinte mono articulaire associée.
- TUBERCULINUM RESIDUUM pour les douleurs rhumatismales indépendantes des saisons.
Consultation le 2/12/2006 :
Amélioration, elle arrive à faire son ménage de manière autonome. Mais il y a apparition de crampes du mollet la nuit, non constantes. Amélioration du dérouillage mais il persiste un peu. La douleur tendineuse est améliorée mais n’est pas complètement disparue.
Traitement pour 1 mois
- CUPRUM METALLICUM en 9 CH 5 gr. au coucher (pour les crampes).
- RHUS TOXICODENDRON et RUTA GRAVEOLENS sont reconduits pour le dérouillage et la douleur tendineuse
TUBERCULINUM RESIDUUM et CALCAREA FLUORICA en doses en 15 CH 1 dose de chaque par semaine (médicaments de fonds).
Consultation le 19/1/2007 :
Amélioration de la gonalgie, consulte pour lombo-sciatalgie : La douleur est présente le long de la colonne irradiant vers le cinquième orteil droit, est amélioré par la chaleur (douche ou bain chaud), la nuit elle a du mal à se retourner dans son lit, la douleur est aggravée par le moindre mouvement.
Traitement :
- HYPERICUM PERFORATUM et KALMIA LATIFOLIA en 15 CH 5 gr. au rythme des douleurs.
- BRYONIA ALBA en 15 CH 5 gr. 4 fois par jour.
- NUX VOMICA en 9 CH 5 gr. matin et soir
Commentaires :
- HYPERICUM PERFORATUM et KALMIA LATIFOLIA pour les névralgies radiculaires pour les douleurs irradiant vers le 5ème orteil sont
- L’aggravation par le moindre mouvement est l’indication majeure de BRYONIA ALBA.
- Pour la difficulté à se retourner dans son lit par le spasme des muscles de la colonne, NUX VOMICA, ici 2 prises à cause de la présence du spasme dans la journée également.
Évolution :
Malade améliorée pendant 1 an puis revue pour une reprise de la gonalgie, traitée par homéopathie.

b) 2ème cas clinique, syndrome de canal carpien et arthrite de la cheville :
Mme Nourelhouda, née en 1971 consulte pour des douleurs des 2 poignets, à type de décharge (comme un courant électriques) associées à des fourmillements.
Au niveau de la cheville, elle présente un œdème, et une douleur au moindre mouvement. A l’examen la douleur est provoquée à la percussion du poignet à la face antérieure des poignets.
Traitement :
- MAGNESIA PHOSPHORICA 15 CH : 5 gr. au rythme des douleurs, à alterner avec :
- HYPERICUM PERFORATUM 15 CH et KALMIA LATIFOLIA 15 CH : 4 gr. de chaque au rythme des douleurs.
- BRYONIA ALBA 15 CH : 5 gr. 4 fois par jour.
Commentaires :
HYPERICUM PERFORATUM, KALMIA LATIFOLIA pour les douleurs névralgiques radiculaires (symptôme dominant).
MAGNESIA PHOSPHORICA pour la douleur comme un courant électrique (symptôme dominant).
BRYONIA ALBA pour l’œdème et la douleur au moindre mouvement (symptôme dominant) de la cheville.
Évolution :
Malade revue au bout d’un mois pour un problème d’eczéma, améliorée.

Reims
Omar né en 2000 est amené par ses parents le 2/2/2007 pour mucoviscidose, dès la première consultation, je préviens la famille que le traitement homéopathique ne dispense pas d’un suivi allopathique, que nous n’obtiendront pas de guérison vue la nature même de la maladie, que l’homéopathie peut essayer d’agir s’il y a des circonstances qui déclenchent les poussées, et par un traitement de terrain qui pourrait diminuer le nombre des poussées, que je n’ai pas d’expérience dans cette pathologie, on allait essayer !
Il a des végétations, il a un aspect chétif, un regard vif, l’implantation des dents est déformée. Il travaille assez bien à l’école malgré les hospitalisations. Il a été une fois amélioré l’été : pas d’obstruction pendant une saison.
Les poussées commencent par le nez bouché surtout à gauche, il a des expectorations de mucus verdâtres collant épais. La toux l’encombrement sont associés à des vomissements, c’est son père qui a appris à lui faire la kinési respiratoire tout les jours.
Il présente un eczéma des coudes.
Les aggravations : par le contact d’un malade, l’humidité, la sueur : il a des sueurs importantes plus marquées au niveau de la tête et cou et des pieds, surtout à la tombée de la nuit, la maman doit le changer plusieurs fois pendant la journée et la nuit, automatiquement il prend froid et tombe malade. Il y a une aggravation autour d’une heure du matin et en fin d’après midi. Il aime le luxe.
Il éternue facilement le matin en sortant de sa chambre, lorsqu’il fait froid ou lorsqu’il y a du vent.
IL est très frileux, et très méticuleux, lent et sur, à 3 ans il pliait déjà ‘merveilleusement bien le linge’
(la maman), lorsqu’il enlève ses chaussures il les range très bien.
Il est peureux, de l’inconnu (personne ou futur). Il est grincheux le matin lorsqu’il est malade.
Il a une latéralité ; c’est plus souvent le côté gauche qui est malade même au niveau des poumons.
Il vomit automatiquement dès qu’il tousse du mucus collant  verdâtre, les vomissements l’améliorent.
Le rythme des surinfections est d’une fois par 2 semaines, avec tous les 3 mois une poussée grave avec hospitalisation.
Je leur ai expliqué que le suivis allopathique doit rester identique, s’il y a amélioration nous pourrions le diminuer progressivement, le but de l’homéo n’est pas de se substituer mais d’aider  dans son cas!
Traitement pour 15j :
SILICEA doses échelle : 9 15 15 30
ARSENICUM ALBUM 15 CH 5 gr. à 19 heures.
SAMBUCUS 5 CH 10 gr. le soir
KALIUM BICHROMICUM 9 CH : 5 gr. 3 fois/j
IPECA + ANTIMONIUM TARTARICUM 5 CH 4+4 3 */j
NATRUM SULFURICUM 15CH 1 d/sem
 19/2/2007: depuis 3 j fièvre après une exposition à l’humidité, il a continue à vomir tous les jours,
Le nez n’est plus bouché. Le malade est mieux psychiquement, les secretions sont blanches et épaisses, +- colorées. La kinésithérapie journalière se passe mieux avec antim tart et ipeca, elle a noté une différence lorsque ll y a eu aggravation lorsque les tubes sont finis.
L’eczéma s’est amélioré.
Il note une aggravation  à l’air frais, elle fait la remarque qu’en fait il y a 3 horaires d’aggravation 2 h levée et 22 h. Parfois il demande une boisson chaude (l’améliore donc).
Traitement pour 15 jours :
DULCAMARA 9 CH 10 gr. le soir
HEPAR SULFUR 30 CH : 5 gr. le matin
SILICEA 30 CH : 1 d/sem
IPECA+ ANTIMONIUM TARTARICUM 5 CH  4+4 3*/j
ARSENICUM ALBUM 15 CH: 5 à 19 h
Le 5/3/2007: Les parents sont arrivés à la consultation avec un aspect grincheux pas content du tout, j’ai pensé , qui m’a fait penser qu’il n’ ya eu aucune amélioration, chose plausible pour moi, vue que je n’avais pas d’expérience !Ils disent que depuis 3 jours son nez est bouché, la toux le réveille depuis 4 jours, il y a une amélioration de l’appétit , de la sensibilité au froid.
Sous ce traitement il a expulsé une grande quantité de mucosité noirâtre non colorée, comme ça lui arrive après une cure anti biotique et une hospitalisation longue, tout cela avec amélioration !
TRAITEMENT pour 1 mois :
IPECA+ ANTIMONIUM TARTARICUM 5 CH  4+4 3*/j
HEPAR SULFUR 30 CH : 5 gr. le matin
DULCAMARA 9 CH 10 gr. le soir
SAMBUCUS NIGRA 5 CH 10 gr au coucher
HYDRASTIS CANADENSIS 5 CH 5 gr 2 fois
SILICEA 30 CH 1 d /sem
ARSENICUM ALBUM 15 CH 5 gr  à 19 h
TUBERCULINUM 15 CH 1 d/ sem
Le 18/4/2007: Les parents notent une amelioration, il a du prendre une spiramycine pour un problem dentaire, il n’a plus de vomissements, son nez est actuellement bouché parsque toute la famille est malade si non amélioré
Traitement :
HYDRASTIS à la demande ,
Continuer : IPECA+ ANTIMONIUM TARTARICUM, SAMBUCUS NIGRA, SILICEA, TUBERCULINUM,
HEPAR SULFUR et DULCAMARA.
Le 2/5/2007: le malade présente une dyspnée, des vomissements le soir, avec une otalgie (auto médication antibiotique) depuis 4 jours. Examen clinique……………………………..
Traitement :
BRYONIA ALBA 9 CH  1 d/j 3 j
STANNUM POUR……………………..9CH le soir
AMMONIUM CARBONICUM 5 CH 5 le soir
ARSENICUM ALBUM 15 CH 1D/SEM
HYDRASTIS  CANADENSIS 5 CH 5 gr. 10h 16 h
SILICEA 30CH 1 d/sem
DULCAMARA 9 CH 5 gr. Le soir
Malade perdu de vu 2.5 ans.
Le 6/10/2009 :
Leur dentiste client chez moi leur a proposé d’essayer l’homéopathie, ils sont revenus.
Le malade a eu un purpura juste après la dernière consultation il a été hospitalisé, depuis il a la necessité d’avoir l’oxygène à domicile. Puis ils ont fait un déménagement, à l’opposé de la ville 25 km du cabinet. Depuis la dernière consultation, il a eu 3 hospitalisations, 2 fois il a été amélioré par un traitement  antibiotique par perfusion à domicile, donc il y a un mieux pour la maman après traitement homéopathique. Il y eu une diminution nette des épisodes infectieux.
L’enfant est un peu dyspnéique la nuit, il a le nez bouché à gauche,  il présente des nausées avec un encombrement, ce sont les sueurs qui le rendent malade, le nez est encombré de mauvaise odeur, il y a une aggravation la nuit. Il est sous bronchodilatateur, mucolytique et antibiotique actuellement.
Traitement :
BRYONIA ALBA 9 CH 1 dose/jour si dyspnée
IPECA+ ANTIMONIUM TARTARICUM 5 CH: 4+4 3*/j
DULCAMARA 9 CH 5 gr. Le soir
MERCURIUS SOLUBILIS 9 CH : 5 le soir
ARSENICUM ALBUM 15 CH 5 gr  à 19 h
AVIAIRE 15 CH 1 dose/ semaine
PHOSPHORUS 15 CH 1 dose ce jour
Le 12/10/2009 : Fièvre depuis 2 jours à 39°, ganglions cervicaux bilatéraux volumineux, encombrement, secrétions verdâtres.
Demande  en urgence d’une NFS, sérologie toxoplasmose, sérologie de mononucléose infectieuse.
En attendant, Traitement :
MERCURIUS SOLUBILIS 15 CH/ : 5 5 10
HEPAR SULFUR 30 CH 5*/2/ J , à alterner avec SILICEA 30 CH 5 gr. matin et soir
SULFUR IODATUM 9 CH 1 dose ce jour.
Des nouvelles par téléphone 15 jours après, elle n’a pas fait le bilan, il a été amélioré sous traitement : moralité ne plus donner de traitement en attendant les analyses.
Elle lui a repris son traitement de la consultation précédente.
Le 27/2/2010 : Entre temps a pris le traitement initial.
Il a une fièvre depuis quelques jours a pris un antibiotique par automédication, il présente une toux douloureuse avec dyspnée, il a mal à la gorge, parfois il a des expectorations sanguinolentes, il est asthénique, il est sous AVIAIRE HEPAR SULFUR SILICEA ANTIMONIUM TARTARICUM et IPECA.
Examen sibilances et encombrement, doigt en tambour temps de recoloration élevé. Je fais remarquer à la maman qu’il manque d’oxygène, elle me dit qu’il veut jouer et n’utilise pas beaucoup son extracteur d’oxygène, j’explique qu’il est capital pour lui de prendre l’oxygène régulièrement
Et s’il n’y a pas d’amélioration rapide  il faudra l’hospitaliser.
Traitement :
BRYONIA ALBA 9 CH : 1 dose/ jour, 3 jours,
BLATTA ORIENTALIS 5 CH 5gr. 2*/j
ANTIMONIUM TARTARICUM 5 CH + IPECA 5 CH 4+4 ? 3*/J
NATRUM SULFURICUM 9 CH 1 dose ce j
PHOSPHORUS 9 CH 1 dose demain,
KALIUM CARBONICUM 15 CH 1 dose le lendemain.
Par telephone amélioration, il est nettement mieux.  Reprise du traitement habituel.
Le 12/3/2010 :

Traitement :
BLATTA ORIENTALIS
KALIUM SULFURICUM
ANTIMONIUM TARTARICUM+ IPECA
SAMBUCUS
NATRUM SULFURICUM 1d
PHOSPHORUS 1 d
KALIUM CARBONICUM 1 d

Jusqu’à ce jour, juillet 2010 il prend ses médicaments, il a eu besoin une fois de l’association Natrum sulf, phosphorus et Kalium carb une fois depuis la dernière consultation, sa maman est venue en consultation une fois et m’a dit :‘ Mme je ne veux plus que mon fils prenne d’ATB ni ne soit hospitalisé je ne veux que l’homeopathie !’ j’ai répondu que c’est faux, qu’il est sur que nous aurons besoin d’ATB et d’hospitalisation, mais tant que ca marche avec l’homéo on continuera !

Note: présenté au congré international de Reims, septembre 2011.

Cette méthode d'aborder la rhumatologie est le sujet d'un livre que j'ai écrit et qui sera édité par l'édition CEDH cette année, le titre à priori est: "La rhumatologie facile par l'homéopathie"