mercredi 19 octobre 2011

Homéopathie, arthrose : SIMPLIFICATION DES TRAITEMENTS HOMÉOPATHIQUES DE L’ARTHROSE.Firdaws Kanoun.


SIMPLIFICATION DES TRAITEMENTS HOMÉOPATHIQUES DE L’ARTHROSE.
Peut on réduire l’utilisation des anti-inflammatoires par un traitement homéopathique ?
Comment simplifier les traitements symptomatiques en rhumatologie ?
Quelles particularités dans la conduite du traitement en chronique ?
Résumé : Une nouvelle approche, simple, des traitements homéopathiques de l’arthrose est présentée. Elle est basée sur une notion : ‘le symptôme dominant’ qui retient un symptôme pour chaque médicament homéopathique, exemple une modalité constamment présente, ce qui facilite le raisonnement et la prescription homéopathique. Elle démontre la notion d’évolutivité de la symptomatologie dans le temps. Cette notion est importante en homéopathie pour obtenir une efficacité des médicaments dans la durée. La méthode simplifie également le traitement de fond de l’arthrose en se basant sur la physiopathologie. Avec cette méthode simple, je suis arrivée à ne plus utiliser d’anti-inflammatoires depuis des années avec des résultats au moins égaux aux thérapeutiques classiques.
Le traitement homéopathique en rhumatologie n’est pas simple, le raisonnement classique part des modalités, des sensations, de l’étiologie… Il est difficile de se retrouver. La méthode présentée part d’une nouvelle conception qui facilite l’utilisation de l’homéopathie dans cette discipline.
1) La méthode retenue en homéopathie :
Trouver un traitement homéopathique dans l’arthrose est complexe, la majorité des auteurs l’abordent en le classant par les modalités. Mais, une même modalité est retrouvée pour plusieurs médicaments, un médicament a comme indications plusieurs modalités.
Si nous prenons un exemple l’amélioration par le mouvement, il existe au moins douze médicaments (Rhus toxicodendron, Natrum sulfuricum, Radium bromatum, Dulcamara, Tuberculinum residuum, Kalium bichromicum, Ruta graveolens,...).
Pour faire un tri parmi ces médicaments, il faut rajouter une modalité, exemple l’amélioration par la chaleur (Rhus toxicodendron, Dulcamara, Kalium bichromicum). Ainsi de suite, pour en finale sélectionner 2 ou 3 médicaments
A partir des médicaments retenus : il faut faire un raisonnement inverse, vérifier si tout le tableau de chaque médicament existe bien chez le malade, avec les sensations (brûlures, crampes, courant électrique, fourmillement..), les circonstances d’apparition de la pathologie (suites à : un effort, un traumatisme, un coup de froid sec, un coup de froid humide, un choc psychologique, une contrariété,..) , les modalités liées à la position du malade (la flexion, l’extension, assis, en marchant..), les conditions climatiques qui influencent (l’humidité, la pluie, les changements de temps, le temps sec), et les éventuels horaires d’aggravation.
Et, comme pour toute pathologie chronique il faut rechercher le traitement de fond personnel du malade pour diminuer les récidives de la maladie.
2) La méthode simplifiée:
a) Les traitements symptomatiques en rhumatologie, notion de ‘symptôme dominant’:
Dès mes débuts avec l’homéopathie, je voulais avoir un raisonnement cartésien, une seule modalité était essayée à la fois. Exemple pour Bryonia alba ce fut ‘l’aggravation au moindre mouvement’. En plus du traitement classique, je rajoutais ‘un’ médicament homéopathique pour un symptôme, à prendre au rythme des douleurs. Les malades se trouvaient améliorés par les prises de Bryonia alba. Je vérifiais et confirmais la reproductibilité pour ce symptôme. J’ai fait le même raisonnement avec de nombreux médicaments, cette notion je l’ai appelé ‘symptôme dominant’.
Il s’agit d’un raisonnement sur les modalités de chaque médicament, de trouver la modalité la plus fréquemment retrouvée et qui est pratiquement constante.
- Si nous regardons de plus prés le tableau de Bryonia : Il y a une aggravation par le mouvement, le moindre effleurement, par la chaleur sous toutes ses formes et le soir vers 21 heures. L’amélioration pour Bryonia alba se fait par le repos, la pression forte, ou en étant couché sur le côté douloureux, par le froid et par la transpiration ; au niveau des sensations : c’est une sensation de douleur aigue, piquante, lancinante aggravée par le moindre mouvement ou le moindre touché amélioré par la pression large et continue, par la chaleur, et par le repos. Il existe une latéralité droite prédominante. C’est aussi un médicament d’épanchements avec une ou des articulations rouges, chaudes, améliorées par les applications chaudes. Si on veut simplifier : l’aggravation par le mouvement, le moindre effleurement, l’amélioration par le repos, en étant couché sur le côté douloureux peuvent être regroupés sous la forme d’une aggravation par le moindre mouvement, et c’est une modalité que j’ai toujours retrouvé en rhumatologie. En fait dès qu’un malade dit être aggravé par le moindre mouvement, je pense à Bryonia alba. Cela ne veut pas dire que l’aggravation par la chaleur, l’amélioration par la pression forte, par le froid ne sont pas importants ou bien qu’ils ne sont pas retrouvés, mais ils sont pratiquement toujours associés à cette aggravation par le moindre mouvement au moins pour les douleurs rhumatismales. L’aggravation à 21 heures est pour l’asthme, l’amélioration par la transpiration est retrouvée pour la fièvre. La latéralité droite ne s’est pas confirmée dans ma pratique.
b) Les traitements de fond en rhumatologie:
Pour l’arthrose, à mes débuts je recherchais le traitement de fond du malade selon l’ensemble des pathologies qu’il peut présenter, je n’ai pas remarqué une action spectaculaire sur la durée du traitement, puis petit à petit, j’ai introduit Calcarea fluorica en traitement de fond pour l’arthrose, car ce médicament a pour indications entre autres une raideur avec ostéophytose et déformations, une inflammation et un épaississement du périoste et des exostoses : sommes toutes la physiopathologie de l’arthrose !
En parallèle, j’ai aussi essayé un autre médicament de fond : Tuberculinum residuum, c’est un médicament d’arthrose progressive avec douleurs tiraillantes et enraidissement, entraînant une ankylose progressive et des déformations, atteignant les articulations simultanément ou successivement : c’est aussi un tableau d’évolution naturelle de l’arthrose qui a pour particularité d’être indépendantes des conditions climatiques. Au début, je le réservais à cette modalité climatique, puis voyant que ce médicament écourtait la durée des traitements, j’ai extrapolé son utilisation pour l’arthrose en général, je me suis basée sur l’aspect des lésions universelles de l’arthrose.
J’ai progressivement remarqué et vérifié que l’association d’un traitement symptomatique approprié à Tuberculinum residuum et Calcarea fluorica comme traitements de fond écourtait la durée du traitement de tableaux arthrosiques évolués, depuis j’associe ces deux médicaments systématiquement dans l’arthrose évoluée, j’ai ainsi obtenu des résultats que je n’espérais même pas !
Si le malade présente une association d’autres pathologies, qui nécessitent un autre médicament de fond, je le prescris. 
3) Notion d’évolutivité de la symptomatologie :
Mon manque de confiance initial envers l’homéopathie, faisait que je demandais aux malades de revenir assez rapidement pour vérifier s’il y a efficacité du traitement : 15 jours après la consultation pour les pathologies chroniques, et au bout de quelques jours pour les cas aigues, pour pouvoir adapter les traitements symptomatiques si besoin est. Lorsque le malade revient, qu’il affirme une absence d’amélioration, il faut prendre une nouvelle observation, lui faire décrire la symptomatologie présente, ses modalités…. Exactement comme pour la consultation précédente, sans l’influencer, puis reprendre la consultation précédente, comparer les symptômes, les modalités,… assez souvent, le malade vous décrit un tableau différent, des douleurs, des modalités différentes. Là, bien souvent certaines douleurs ont disparus. Que les douleurs actuelles sont moindres : En pratique, tout se passe comme si un tableau clinique dominant camouflait un autre moins important. Avec la disparition du premier, le deuxième émerge. C’est un phénomène qui n’est pas indéfini, en général, ce changement se passe une fois, puis l’amélioration est plus nette, si nous n’influençons pas les malades, les changements de tableaux cliniques seront systématiquement perçus.
Dans la méthode généralement adoptée par les homéopathes, les traitements en pathologie chroniques sont prescrits pour une durée d’un mois ou deux. Ce suivi éloigné’ peut faire croire à tort à une absence d’efficacité de l’homéopathie, car si le tableau clinique change, le traitement administré ne sera plus efficace, car par la définition même d’un traitement homéopathique, il est prescrit pour des douleurs des modalités spécifiques, si ceux-ci changent, il faut adapter le traitement, si non  les médicaments n’ont aucune chance d’être efficaces.
4) Conclusion :
Voici des années que j’applique cette méthode, je n’utilise plus d’anti-inflammatoires, ni aucun médicaments classiques en rhumatologie, avec des résultats au moins égaux si non supérieurs aux médications classiques. 
Cas cliniques :
a) Un cas clinique de gonarthrose :
Mme Fatma, 53 ans consulte le 16/11/2006 pour gonalgie gauche invalidante, elle est sous anti-inflammatoires. Elle ne peut même pas préparer ses repas en position debout.
La douleur est présente toute l’année.
Elle a du mal à se mobiliser aux débuts des mouvements surtout le matin, puis elle devient moins raide : dérouillage matinal.
A l’examen elle a une douleur à la palpation du tendon du muscle Couturier (antéro-interne du genou). Elle est aggravée par l’humidité.
Traitement pour 15 jours :
RHUS TOXICODENDRON en 15 CH 5 gr. avant de se lever le matin et 5 gr. dans la journée après tout repos prolongé.
RUTA GRAVEOLENS en 9 CH 5 gr. 2 fois par jour.
NATRUM SULFURICUM en 9 CH 5 gr. le soir.
TUBERCULINUM RESIDUUM en granules en 15 CH 5 gr. 1 fois par jour
Commentaires :
- Pour le dérouillage matinal le médicament retenu dans cette méthode est RHUS TOXICODENDRON
- La douleur indépendante des saisons signe TUBERCULINUM RESIDUUM.
- RUTA GRAVEOLENS pour les atteintes, les traumatismes tendineux.
- Devant une aggravation par l’humidité, penser à DULCAMARA et NATRUM SULFURICUM ici le second a été préféré, pour l’atteinte mono articulaire associée.
- TUBERCULINUM RESIDUUM pour les douleurs rhumatismales indépendantes des saisons.
Consultation le 2/12/2006 :
Amélioration, elle arrive à faire son ménage de manière autonome. Mais il y a apparition de crampes du mollet la nuit, non constantes. Amélioration du dérouillage mais il persiste un peu. La douleur tendineuse est améliorée mais n’est pas complètement disparue.
Traitement pour 1 mois
- CUPRUM METALLICUM en 9 CH 5 gr. au coucher (pour les crampes).
- RHUS TOXICODENDRON et RUTA GRAVEOLENS sont reconduits pour le dérouillage et la douleur tendineuse
TUBERCULINUM RESIDUUM et CALCAREA FLUORICA en doses en 15 CH 1 dose de chaque par semaine (médicaments de fonds).
Consultation le 19/1/2007 :
Amélioration de la gonalgie, consulte pour lombo-sciatalgie : La douleur est présente le long de la colonne irradiant vers le cinquième orteil droit, est amélioré par la chaleur (douche ou bain chaud), la nuit elle a du mal à se retourner dans son lit, la douleur est aggravée par le moindre mouvement.
Traitement :
- HYPERICUM PERFORATUM et KALMIA LATIFOLIA en 15 CH 5 gr. au rythme des douleurs.
- BRYONIA ALBA en 15 CH 5 gr. 4 fois par jour.
- NUX VOMICA en 9 CH 5 gr. matin et soir
Commentaires :
- HYPERICUM PERFORATUM et KALMIA LATIFOLIA pour les névralgies radiculaires pour les douleurs irradiant vers le 5ème orteil sont
- L’aggravation par le moindre mouvement est l’indication majeure de BRYONIA ALBA.
- Pour la difficulté à se retourner dans son lit par le spasme des muscles de la colonne, NUX VOMICA, ici 2 prises à cause de la présence du spasme dans la journée également.
Évolution :
Malade améliorée pendant 1 an puis revue pour une reprise de la gonalgie, traitée par homéopathie.

b) 2ème cas clinique, syndrome de canal carpien et arthrite de la cheville :
Mme Nourelhouda, née en 1971 consulte pour des douleurs des 2 poignets, à type de décharge (comme un courant électriques) associées à des fourmillements.
Au niveau de la cheville, elle présente un œdème, et une douleur au moindre mouvement. A l’examen la douleur est provoquée à la percussion du poignet à la face antérieure des poignets.
Traitement :
- MAGNESIA PHOSPHORICA 15 CH : 5 gr. au rythme des douleurs, à alterner avec :
- HYPERICUM PERFORATUM 15 CH et KALMIA LATIFOLIA 15 CH : 4 gr. de chaque au rythme des douleurs.
- BRYONIA ALBA 15 CH : 5 gr. 4 fois par jour.
Commentaires :
HYPERICUM PERFORATUM, KALMIA LATIFOLIA pour les douleurs névralgiques radiculaires (symptôme dominant).
MAGNESIA PHOSPHORICA pour la douleur comme un courant électrique (symptôme dominant).
BRYONIA ALBA pour l’œdème et la douleur au moindre mouvement (symptôme dominant) de la cheville.
Évolution :
Malade revue au bout d’un mois pour un problème d’eczéma, améliorée.

Reims
Omar né en 2000 est amené par ses parents le 2/2/2007 pour mucoviscidose, dès la première consultation, je préviens la famille que le traitement homéopathique ne dispense pas d’un suivi allopathique, que nous n’obtiendront pas de guérison vue la nature même de la maladie, que l’homéopathie peut essayer d’agir s’il y a des circonstances qui déclenchent les poussées, et par un traitement de terrain qui pourrait diminuer le nombre des poussées, que je n’ai pas d’expérience dans cette pathologie, on allait essayer !
Il a des végétations, il a un aspect chétif, un regard vif, l’implantation des dents est déformée. Il travaille assez bien à l’école malgré les hospitalisations. Il a été une fois amélioré l’été : pas d’obstruction pendant une saison.
Les poussées commencent par le nez bouché surtout à gauche, il a des expectorations de mucus verdâtres collant épais. La toux l’encombrement sont associés à des vomissements, c’est son père qui a appris à lui faire la kinési respiratoire tout les jours.
Il présente un eczéma des coudes.
Les aggravations : par le contact d’un malade, l’humidité, la sueur : il a des sueurs importantes plus marquées au niveau de la tête et cou et des pieds, surtout à la tombée de la nuit, la maman doit le changer plusieurs fois pendant la journée et la nuit, automatiquement il prend froid et tombe malade. Il y a une aggravation autour d’une heure du matin et en fin d’après midi. Il aime le luxe.
Il éternue facilement le matin en sortant de sa chambre, lorsqu’il fait froid ou lorsqu’il y a du vent.
IL est très frileux, et très méticuleux, lent et sur, à 3 ans il pliait déjà ‘merveilleusement bien le linge’
(la maman), lorsqu’il enlève ses chaussures il les range très bien.
Il est peureux, de l’inconnu (personne ou futur). Il est grincheux le matin lorsqu’il est malade.
Il a une latéralité ; c’est plus souvent le côté gauche qui est malade même au niveau des poumons.
Il vomit automatiquement dès qu’il tousse du mucus collant  verdâtre, les vomissements l’améliorent.
Le rythme des surinfections est d’une fois par 2 semaines, avec tous les 3 mois une poussée grave avec hospitalisation.
Je leur ai expliqué que le suivis allopathique doit rester identique, s’il y a amélioration nous pourrions le diminuer progressivement, le but de l’homéo n’est pas de se substituer mais d’aider  dans son cas!
Traitement pour 15j :
SILICEA doses échelle : 9 15 15 30
ARSENICUM ALBUM 15 CH 5 gr. à 19 heures.
SAMBUCUS 5 CH 10 gr. le soir
KALIUM BICHROMICUM 9 CH : 5 gr. 3 fois/j
IPECA + ANTIMONIUM TARTARICUM 5 CH 4+4 3 */j
NATRUM SULFURICUM 15CH 1 d/sem
 19/2/2007: depuis 3 j fièvre après une exposition à l’humidité, il a continue à vomir tous les jours,
Le nez n’est plus bouché. Le malade est mieux psychiquement, les secretions sont blanches et épaisses, +- colorées. La kinésithérapie journalière se passe mieux avec antim tart et ipeca, elle a noté une différence lorsque ll y a eu aggravation lorsque les tubes sont finis.
L’eczéma s’est amélioré.
Il note une aggravation  à l’air frais, elle fait la remarque qu’en fait il y a 3 horaires d’aggravation 2 h levée et 22 h. Parfois il demande une boisson chaude (l’améliore donc).
Traitement pour 15 jours :
DULCAMARA 9 CH 10 gr. le soir
HEPAR SULFUR 30 CH : 5 gr. le matin
SILICEA 30 CH : 1 d/sem
IPECA+ ANTIMONIUM TARTARICUM 5 CH  4+4 3*/j
ARSENICUM ALBUM 15 CH: 5 à 19 h
Le 5/3/2007: Les parents sont arrivés à la consultation avec un aspect grincheux pas content du tout, j’ai pensé , qui m’a fait penser qu’il n’ ya eu aucune amélioration, chose plausible pour moi, vue que je n’avais pas d’expérience !Ils disent que depuis 3 jours son nez est bouché, la toux le réveille depuis 4 jours, il y a une amélioration de l’appétit , de la sensibilité au froid.
Sous ce traitement il a expulsé une grande quantité de mucosité noirâtre non colorée, comme ça lui arrive après une cure anti biotique et une hospitalisation longue, tout cela avec amélioration !
TRAITEMENT pour 1 mois :
IPECA+ ANTIMONIUM TARTARICUM 5 CH  4+4 3*/j
HEPAR SULFUR 30 CH : 5 gr. le matin
DULCAMARA 9 CH 10 gr. le soir
SAMBUCUS NIGRA 5 CH 10 gr au coucher
HYDRASTIS CANADENSIS 5 CH 5 gr 2 fois
SILICEA 30 CH 1 d /sem
ARSENICUM ALBUM 15 CH 5 gr  à 19 h
TUBERCULINUM 15 CH 1 d/ sem
Le 18/4/2007: Les parents notent une amelioration, il a du prendre une spiramycine pour un problem dentaire, il n’a plus de vomissements, son nez est actuellement bouché parsque toute la famille est malade si non amélioré
Traitement :
HYDRASTIS à la demande ,
Continuer : IPECA+ ANTIMONIUM TARTARICUM, SAMBUCUS NIGRA, SILICEA, TUBERCULINUM,
HEPAR SULFUR et DULCAMARA.
Le 2/5/2007: le malade présente une dyspnée, des vomissements le soir, avec une otalgie (auto médication antibiotique) depuis 4 jours. Examen clinique……………………………..
Traitement :
BRYONIA ALBA 9 CH  1 d/j 3 j
STANNUM POUR……………………..9CH le soir
AMMONIUM CARBONICUM 5 CH 5 le soir
ARSENICUM ALBUM 15 CH 1D/SEM
HYDRASTIS  CANADENSIS 5 CH 5 gr. 10h 16 h
SILICEA 30CH 1 d/sem
DULCAMARA 9 CH 5 gr. Le soir
Malade perdu de vu 2.5 ans.
Le 6/10/2009 :
Leur dentiste client chez moi leur a proposé d’essayer l’homéopathie, ils sont revenus.
Le malade a eu un purpura juste après la dernière consultation il a été hospitalisé, depuis il a la necessité d’avoir l’oxygène à domicile. Puis ils ont fait un déménagement, à l’opposé de la ville 25 km du cabinet. Depuis la dernière consultation, il a eu 3 hospitalisations, 2 fois il a été amélioré par un traitement  antibiotique par perfusion à domicile, donc il y a un mieux pour la maman après traitement homéopathique. Il y eu une diminution nette des épisodes infectieux.
L’enfant est un peu dyspnéique la nuit, il a le nez bouché à gauche,  il présente des nausées avec un encombrement, ce sont les sueurs qui le rendent malade, le nez est encombré de mauvaise odeur, il y a une aggravation la nuit. Il est sous bronchodilatateur, mucolytique et antibiotique actuellement.
Traitement :
BRYONIA ALBA 9 CH 1 dose/jour si dyspnée
IPECA+ ANTIMONIUM TARTARICUM 5 CH: 4+4 3*/j
DULCAMARA 9 CH 5 gr. Le soir
MERCURIUS SOLUBILIS 9 CH : 5 le soir
ARSENICUM ALBUM 15 CH 5 gr  à 19 h
AVIAIRE 15 CH 1 dose/ semaine
PHOSPHORUS 15 CH 1 dose ce jour
Le 12/10/2009 : Fièvre depuis 2 jours à 39°, ganglions cervicaux bilatéraux volumineux, encombrement, secrétions verdâtres.
Demande  en urgence d’une NFS, sérologie toxoplasmose, sérologie de mononucléose infectieuse.
En attendant, Traitement :
MERCURIUS SOLUBILIS 15 CH/ : 5 5 10
HEPAR SULFUR 30 CH 5*/2/ J , à alterner avec SILICEA 30 CH 5 gr. matin et soir
SULFUR IODATUM 9 CH 1 dose ce jour.
Des nouvelles par téléphone 15 jours après, elle n’a pas fait le bilan, il a été amélioré sous traitement : moralité ne plus donner de traitement en attendant les analyses.
Elle lui a repris son traitement de la consultation précédente.
Le 27/2/2010 : Entre temps a pris le traitement initial.
Il a une fièvre depuis quelques jours a pris un antibiotique par automédication, il présente une toux douloureuse avec dyspnée, il a mal à la gorge, parfois il a des expectorations sanguinolentes, il est asthénique, il est sous AVIAIRE HEPAR SULFUR SILICEA ANTIMONIUM TARTARICUM et IPECA.
Examen sibilances et encombrement, doigt en tambour temps de recoloration élevé. Je fais remarquer à la maman qu’il manque d’oxygène, elle me dit qu’il veut jouer et n’utilise pas beaucoup son extracteur d’oxygène, j’explique qu’il est capital pour lui de prendre l’oxygène régulièrement
Et s’il n’y a pas d’amélioration rapide  il faudra l’hospitaliser.
Traitement :
BRYONIA ALBA 9 CH : 1 dose/ jour, 3 jours,
BLATTA ORIENTALIS 5 CH 5gr. 2*/j
ANTIMONIUM TARTARICUM 5 CH + IPECA 5 CH 4+4 ? 3*/J
NATRUM SULFURICUM 9 CH 1 dose ce j
PHOSPHORUS 9 CH 1 dose demain,
KALIUM CARBONICUM 15 CH 1 dose le lendemain.
Par telephone amélioration, il est nettement mieux.  Reprise du traitement habituel.
Le 12/3/2010 :

Traitement :
BLATTA ORIENTALIS
KALIUM SULFURICUM
ANTIMONIUM TARTARICUM+ IPECA
SAMBUCUS
NATRUM SULFURICUM 1d
PHOSPHORUS 1 d
KALIUM CARBONICUM 1 d

Jusqu’à ce jour, juillet 2010 il prend ses médicaments, il a eu besoin une fois de l’association Natrum sulf, phosphorus et Kalium carb une fois depuis la dernière consultation, sa maman est venue en consultation une fois et m’a dit :‘ Mme je ne veux plus que mon fils prenne d’ATB ni ne soit hospitalisé je ne veux que l’homeopathie !’ j’ai répondu que c’est faux, qu’il est sur que nous aurons besoin d’ATB et d’hospitalisation, mais tant que ca marche avec l’homéo on continuera !

Note: présenté au congré international de Reims, septembre 2011.

Cette méthode d'aborder la rhumatologie est le sujet d'un livre que j'ai écrit et qui sera édité par l'édition CEDH cette année, le titre à priori est: "La rhumatologie facile par l'homéopathie"


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci beaucoup de faire partager vos expérience. Je suis aussi homéopathe et essaye de sauver mon genou arthotique sur lequel je suis souvent tombée, je pense à l'opération, mais je vais suivre vos conseils et l'homéopathie est une des thérapies qui représente l'espoir.e