vendredi 9 décembre 2011

Homéopathie, début de pneumopathie, conduite personnelle.

Un début de pneumopathie, quelques crépitants en foyer, sans fièvre importante, ou une broncho-pneumopathie peuvent bénéficier de ce protocole, cette conduite sur 3 jours ne doit pas s'accompagner d'une aggravation clinique qui cèderait la place à l'association d'une en charge prise allopathique.

Le protocole se base sur 3 produits et 3 indications :
- NATRUM SULFURICUM : une de ses indications est la pneumopathie de la base droite,
- KALIUM CARBONICUM : une de ses indications est la pneumopathie de la base droite,
- PHOSPHORUS : dans l'évolution d'une infection broncho-pulmonaire, l'évolution peut se faire pour ce médicament vers l'atteinte tissulaire.

Le protocole que j'ai expérimenté et admis est une dose de chaque médicament (les 3) par jour pendant 3 jours, en 9 CH en général, sauf si ces médicaments sont médicaments de fond du malade (là c'est en 15 CH, que ce médicament est prescrit).
On peut rajouter les mêmes médicaments en même présentation en granules 5 granules journaliers pour en accélérer l'action.
Ce protocole, je l'utilise constamment pour des malades qui ont une dilatation des bronches, la mucovicidose, les bronchites chroniques, avec une diminution nette des poussées infectieuses nécessitant le recours à l'allopathie.
Cette méthode est associée à un traitement de la toux qui accompagne l'épisode, si c'est une toux sèche (voir l'article correspondant) , pour la toux productive, j'ai pris l'habitude, de la traiter efficacement par l'association
- IPECA 5 CH  et ANTIMONIUM TARTARICUM 5 CH / 4 granules de chaque 3 fois par jour.

2 commentaires:

Didier a dit…

Je trouve dommage de promouvoir une homéo dénaturée tendance CEDH.
La base même de la similitude disparait derrière des protocoles basé sur le nom de la maladie.

Ne craignez-vous pas d'opérer un déplacement, voire même une suppression dommageable à long terme? si on tient pas compte de la signification du symptôme.
J'ai trop l'impression de lire un ouvrage de vulgarisation. Je peux le concevoir dans un cas aigu mais je pense qu'il serait bon de rappeler qu'un "chronique" qui vous lit devrait passer son chemin
citation:
A chaque examen de malade, il faut se poser la question suivante : "Quel est le remède qui a produit sur un homme en bonne santé des symptômes semblables à ceux que présente ce malade ?". Juger de la valeur des symptômes, discerner les plus fines nuances entre ce qui, chez le malade, ressemble ou ne ressemble pas au remède envisagé, voilà ce qui constitue la pratique médicale. Plus la similitude sera parfaite entre les symptômes du médicament et ceux du malade, plus le résultat sera idéal.
Prenez mon cas, avec cette recette, je vais droit dans le mur car il n'y a aucune individualisation.
bpco multiples remèdes homéo, deux homéopathes et 23 consultations plus tard, j'ai compris que cette homéopathie clinique n'est qu'une pale copie de l'originale.
Pourtant, en partant du patient, c'est veratrum album qui me colle comme un gant.
J'avais bien épluché le traité d'homéopathie de Guermonprez , chapitre bpco, rien de très saillant, en désespoir de cause kalium carbonicum couplé au symbicort.
Je découvrirais bien plus tard que les signes respi de veratrum album n'existent plus dans les matières médicales modernes.
Alors on essaie au pif et je me reconnais entièrement. Le manque de ciblage fait gonfler le nombre de consultations.
Très aggravé en buvant froid, j'ai reçu coccus cacti, juste l'inverse pas grave. Toux en entrant dans une pièce chaude. encore approximatif.
Citation:"Traitements antérieurs homéopathiques
Le nombre de malades qui adoptent notre art, croît tous les jours et cela, dans de nombreux pays. Certains sont rapidement désillusionnés : ils se rendent compte amèrement que, même chez les homéopathes, le "folklore thérapeutique" existe. Ces patients changent d'homéopathes et nous arrivent avec un passé homéopathique thérapeutique, lourd de plusieurs années. Le danger est bien là : assez souvent le malade vous donnera des symptômes qui lui sont propres, mais auxquels se mêleront également des symptômes, secondaires a la prise répétée et successive de remèdes homéopathiques, prescrits n’importe comment."

Adolphe LIPPE décrit admirablement ce que je vis http://www.interhomeopathy.org/lippe?page=veratrum_album.html mais pour le recevoir il m'a fallut tenter ma chance chez l'uniciste.
Par Pitié, il faut s'informer, ce qu'on nous vend pour être de l'homéopathie n'en est pas; et est à des années lumière de ce que Samuel Hahnemann à voulu nous donner comme merveilleuse médecine.

Pour commencer et c'est une révolution : la maladie n'est jamais locale. La maladie imprime des déréglement dans tout l'organisme.

Un accuponcteur me dit " je vous ai mis Antimonium Tartaricum, ça va vous faire du bien pour les bronches". Avec l'homéopathie aussi et pour l'apprendre rapidement, on est obligé d'utiliser des raccourcis. Celui là est bon pour ça et ça.

Erreur fatale: tout est bien plus compliqué une petite lecture de l'organon s'impose, vieux grimoire très peu lu même parmis ceux qui prétendent être homéopathe.
Ce n'est pas une guerre de religion mais je regrette les simplifications, j'en ai fais les frais et veratrum était introuvable à partir du nom de la maladie.d'autant plus que l'écrémage lui a retiré son tropisme respiratoire.

Didier a dit…

e) Toux aiguë et toux chronique. sur le site de R. SEROR

S'il s'agit d'une toux chronique, il ne faut absolument pas s'en occuper, mais au contraire s'occuper du malade dans son ensemble. Nous sommes ainsi ramené à l'interrogatoire d'une maladie chronique.
Prescrire un remède de toux dans un cas chronique, c'est prescrire une pommade cortisonique sur un eczéma chronique. Il faut bien comprendre qu'un chronique est malade, non pas parce qu'il tousse, mais qu'il tousse parce qu'il est malade ; toute la nuance entre homoeopathie et allopathie est là.