SIMPLIFICATION
DES TRAITEMENTS HOMÉOPATHIQUES DE L’ARTHROSE.
Peut on
réduire l’utilisation des anti-inflammatoires par un traitement
homéopathique ?
Comment
simplifier les traitements symptomatiques en rhumatologie ?
Quelles
particularités dans la conduite du traitement en chronique ?
Résumé :
Une nouvelle approche, simple, des traitements homéopathiques de l’arthrose est
présentée. Elle est basée sur une notion : ‘le symptôme dominant’ qui
retient un symptôme pour chaque médicament homéopathique, exemple une modalité constamment
présente, ce qui facilite le raisonnement et la prescription homéopathique.
Elle démontre la notion d’évolutivité de la symptomatologie dans le temps.
Cette notion est importante en homéopathie pour obtenir une efficacité des
médicaments dans la durée. La méthode simplifie également le traitement de fond
de l’arthrose en se basant sur la physiopathologie. Avec cette méthode simple,
je suis arrivée à ne plus utiliser d’anti-inflammatoires depuis des années avec
des résultats au moins égaux aux thérapeutiques classiques.
Le
traitement homéopathique en rhumatologie n’est pas simple, le raisonnement
classique part des modalités, des sensations, de l’étiologie… Il est difficile
de se retrouver. La méthode présentée part d’une nouvelle conception qui
facilite l’utilisation de l’homéopathie dans cette discipline.
1) La
méthode retenue en homéopathie :
Trouver un
traitement homéopathique dans l’arthrose est complexe, la majorité des auteurs
l’abordent en le classant par les modalités. Mais, une même modalité est retrouvée
pour plusieurs médicaments, un médicament a comme indications plusieurs
modalités.
Si nous
prenons un exemple l’amélioration par le mouvement, il existe au moins douze
médicaments (Rhus toxicodendron, Natrum sulfuricum, Radium bromatum, Dulcamara,
Tuberculinum residuum, Kalium bichromicum, Ruta graveolens,...).
Pour faire
un tri parmi ces médicaments, il faut rajouter une modalité, exemple
l’amélioration par la chaleur (Rhus toxicodendron, Dulcamara, Kalium
bichromicum). Ainsi de suite, pour en finale sélectionner 2 ou 3 médicaments
A partir des
médicaments retenus : il faut faire un raisonnement inverse, vérifier si
tout le tableau de chaque médicament existe bien chez le malade, avec les
sensations (brûlures, crampes, courant électrique, fourmillement..), les
circonstances d’apparition de la pathologie (suites à : un effort, un
traumatisme, un coup de froid sec, un coup de froid humide, un choc
psychologique, une contrariété,..) , les modalités liées à la position du
malade (la flexion, l’extension, assis, en marchant..), les conditions
climatiques qui influencent (l’humidité, la pluie, les changements de
temps, le temps sec), et les éventuels horaires d’aggravation.
Et, comme
pour toute pathologie chronique il faut rechercher le traitement de fond personnel
du malade pour diminuer les récidives de la maladie.
2) La
méthode simplifiée:
a) Les
traitements symptomatiques en rhumatologie, notion de ‘symptôme dominant’:
Dès mes
débuts avec l’homéopathie, je voulais avoir un raisonnement cartésien, une seule
modalité était essayée à la fois. Exemple pour Bryonia alba ce fut
‘l’aggravation au moindre mouvement’. En plus du traitement classique, je
rajoutais ‘un’ médicament homéopathique pour un symptôme, à prendre au rythme
des douleurs. Les malades se trouvaient améliorés par les prises de Bryonia
alba. Je vérifiais et confirmais la reproductibilité pour ce symptôme. J’ai
fait le même raisonnement avec de nombreux médicaments, cette notion je l’ai
appelé ‘symptôme dominant’.
Il s’agit
d’un raisonnement sur les modalités de chaque médicament, de trouver la
modalité la plus fréquemment retrouvée et qui est pratiquement constante.
- Si nous
regardons de plus prés le tableau de Bryonia : Il y a une aggravation par
le mouvement, le moindre effleurement, par la chaleur sous toutes ses formes et
le soir vers 21 heures. L’amélioration pour Bryonia alba se fait par le repos,
la pression forte, ou en étant couché sur le côté douloureux, par le froid et
par la transpiration ; au niveau des sensations : c’est une sensation
de douleur aigue, piquante, lancinante aggravée par le moindre mouvement ou le
moindre touché amélioré par la pression large et continue, par la chaleur, et
par le repos. Il existe une latéralité droite prédominante. C’est aussi un médicament
d’épanchements avec une ou des articulations rouges, chaudes, améliorées par
les applications chaudes. Si on veut simplifier : l’aggravation par le
mouvement, le moindre effleurement, l’amélioration par le repos, en étant
couché sur le côté douloureux peuvent être regroupés sous la forme d’une
aggravation par le moindre mouvement, et c’est une modalité que j’ai toujours
retrouvé en rhumatologie. En fait dès qu’un malade dit être aggravé par le
moindre mouvement, je pense à Bryonia alba. Cela ne veut pas dire que l’aggravation
par la chaleur, l’amélioration par la pression forte, par le froid ne sont pas
importants ou bien qu’ils ne sont pas retrouvés, mais ils sont pratiquement
toujours associés à cette aggravation par le moindre mouvement au moins pour
les douleurs rhumatismales. L’aggravation à 21 heures est pour l’asthme,
l’amélioration par la transpiration est retrouvée pour la fièvre. La latéralité
droite ne s’est pas confirmée dans ma pratique.
b) Les
traitements de fond en rhumatologie:
Pour
l’arthrose, à mes débuts je recherchais le traitement de fond du malade selon
l’ensemble des pathologies qu’il peut présenter, je n’ai pas remarqué une
action spectaculaire sur la durée du traitement, puis petit à petit, j’ai
introduit Calcarea fluorica en traitement de fond pour l’arthrose, car ce
médicament a pour indications entre autres une raideur avec ostéophytose et
déformations, une inflammation et un épaississement du périoste et des
exostoses : sommes toutes la physiopathologie de l’arthrose !
En
parallèle, j’ai aussi essayé un autre médicament de fond : Tuberculinum
residuum, c’est un médicament d’arthrose progressive avec douleurs tiraillantes
et enraidissement, entraînant une ankylose progressive et des déformations,
atteignant les articulations simultanément ou successivement : c’est aussi
un tableau d’évolution naturelle de l’arthrose qui a pour particularité d’être
indépendantes des conditions climatiques. Au début, je le réservais à cette
modalité climatique, puis voyant que ce médicament écourtait la durée des traitements,
j’ai extrapolé son utilisation pour l’arthrose en général, je me suis basée sur
l’aspect des lésions universelles de l’arthrose.
J’ai
progressivement remarqué et vérifié que l’association d’un traitement
symptomatique approprié à Tuberculinum residuum et Calcarea fluorica comme
traitements de fond écourtait la durée du traitement de tableaux arthrosiques
évolués, depuis j’associe ces deux médicaments systématiquement dans l’arthrose
évoluée, j’ai ainsi obtenu des résultats que je n’espérais même pas !
Si le malade
présente une association d’autres pathologies, qui nécessitent un autre
médicament de fond, je le prescris.
3) Notion
d’évolutivité de la symptomatologie :
Mon manque
de confiance initial envers l’homéopathie, faisait que je demandais aux malades
de revenir assez rapidement pour vérifier s’il y a efficacité du
traitement : 15 jours après la consultation pour les pathologies
chroniques, et au bout de quelques jours pour les cas aigues, pour pouvoir
adapter les traitements symptomatiques si besoin est. Lorsque le malade
revient, qu’il affirme une absence d’amélioration, il faut prendre une nouvelle
observation, lui faire décrire la symptomatologie présente, ses modalités….
Exactement comme pour la consultation précédente, sans l’influencer, puis
reprendre la consultation précédente, comparer les symptômes, les modalités,…
assez souvent, le malade vous décrit un tableau différent, des douleurs, des
modalités différentes. Là, bien souvent certaines douleurs ont disparus. Que
les douleurs actuelles sont moindres : En pratique, tout se passe comme si
un tableau clinique dominant camouflait un autre moins important. Avec la
disparition du premier, le deuxième émerge. C’est un phénomène qui n’est pas
indéfini, en général, ce changement se passe une fois, puis l’amélioration est
plus nette, si nous n’influençons pas les malades, les changements de tableaux
cliniques seront systématiquement perçus.
Dans la
méthode généralement adoptée par les homéopathes, les traitements en pathologie
chroniques sont prescrits pour une durée d’un mois ou deux. Ce suivi éloigné’
peut faire croire à tort à une absence d’efficacité de l’homéopathie, car si le
tableau clinique change, le traitement administré ne sera plus efficace, car
par la définition même d’un traitement homéopathique, il est prescrit pour des
douleurs des modalités spécifiques, si ceux-ci changent, il faut adapter le
traitement, si non les médicaments n’ont aucune chance d’être
efficaces.
4)
Conclusion :
Voici des
années que j’applique cette méthode, je n’utilise plus d’anti-inflammatoires,
ni aucun médicaments classiques en rhumatologie, avec des résultats au moins
égaux si non supérieurs aux médications classiques.
Cas
cliniques :
a) Un cas clinique de gonarthrose :
Mme Fatma,
53 ans consulte le 16/11/2006 pour gonalgie gauche invalidante, elle est
sous anti-inflammatoires. Elle ne peut même pas préparer ses repas en position
debout.
La douleur
est présente toute l’année.
Elle a du
mal à se mobiliser aux débuts des mouvements surtout le matin, puis elle
devient moins raide : dérouillage matinal.
A l’examen
elle a une douleur à la palpation du tendon du muscle Couturier (antéro-interne
du genou). Elle est aggravée par l’humidité.
Traitement
pour 15 jours :
RHUS
TOXICODENDRON en 15 CH 5 gr. avant de se lever le matin et 5 gr. dans la
journée après tout repos prolongé.
RUTA
GRAVEOLENS en 9 CH 5 gr. 2 fois par jour.
NATRUM
SULFURICUM en 9 CH 5 gr. le soir.
TUBERCULINUM
RESIDUUM en granules en 15 CH 5 gr. 1 fois par jour
Commentaires :
- Pour le
dérouillage matinal le médicament retenu dans cette méthode est RHUS
TOXICODENDRON
- La douleur
indépendante des saisons signe TUBERCULINUM RESIDUUM.
- RUTA
GRAVEOLENS pour les atteintes, les traumatismes tendineux.
- Devant une
aggravation par l’humidité, penser à DULCAMARA et NATRUM SULFURICUM ici le
second a été préféré, pour l’atteinte mono articulaire associée.
- TUBERCULINUM
RESIDUUM pour les douleurs rhumatismales indépendantes des saisons.
Consultation
le 2/12/2006 :
Amélioration,
elle arrive à faire son ménage de manière autonome. Mais il y a apparition de
crampes du mollet la nuit, non constantes. Amélioration du dérouillage mais il
persiste un peu. La douleur tendineuse est améliorée mais n’est pas
complètement disparue.
Traitement
pour 1 mois
- CUPRUM METALLICUM
en 9 CH 5 gr. au coucher (pour les crampes).
- RHUS
TOXICODENDRON et RUTA GRAVEOLENS sont reconduits pour le dérouillage et la
douleur tendineuse
TUBERCULINUM
RESIDUUM et CALCAREA FLUORICA en doses en 15 CH 1 dose de chaque par semaine (médicaments
de fonds).
Consultation
le 19/1/2007 :
Amélioration
de la gonalgie, consulte pour lombo-sciatalgie : La douleur est présente
le long de la colonne irradiant vers le cinquième orteil droit, est amélioré
par la chaleur (douche ou bain chaud), la nuit elle a du mal à se retourner
dans son lit, la douleur est aggravée par le moindre mouvement.
Traitement :
- BRYONIA
ALBA en 15 CH 5 gr. 4 fois par jour.
- NUX VOMICA
en 9 CH 5 gr. matin et soir
Commentaires :
- HYPERICUM
PERFORATUM et KALMIA LATIFOLIA pour les névralgies radiculaires pour les
douleurs irradiant vers le 5ème orteil sont
- L’aggravation
par le moindre mouvement est l’indication majeure de BRYONIA ALBA.
- Pour la difficulté
à se retourner dans son lit par le spasme des muscles de la colonne, NUX VOMICA,
ici 2 prises à cause de la présence du spasme dans la journée également.
Évolution :
Malade
améliorée pendant 1 an puis revue pour une reprise de la gonalgie, traitée par
homéopathie.
b) 2ème
cas clinique, syndrome de canal carpien et arthrite de la cheville :
Mme
Nourelhouda, née en 1971 consulte pour des douleurs des 2 poignets, à type de
décharge (comme un courant électriques) associées à des fourmillements.
Au niveau de
la cheville, elle présente un œdème, et une douleur au moindre mouvement. A
l’examen la douleur est provoquée à la percussion du poignet à la face
antérieure des poignets.
Traitement :
- MAGNESIA
PHOSPHORICA 15 CH : 5 gr. au rythme des douleurs, à alterner avec :
- HYPERICUM
PERFORATUM 15 CH et KALMIA LATIFOLIA 15 CH : 4 gr. de chaque au rythme des
douleurs.
- BRYONIA
ALBA 15 CH : 5 gr. 4 fois par jour.
Commentaires :
HYPERICUM
PERFORATUM, KALMIA LATIFOLIA pour les douleurs névralgiques radiculaires
(symptôme dominant).
MAGNESIA
PHOSPHORICA pour la douleur comme un courant électrique (symptôme dominant).
BRYONIA ALBA
pour l’œdème et la douleur au moindre mouvement (symptôme dominant) de la
cheville.
Évolution :
Malade revue
au bout d’un mois pour un problème d’eczéma, améliorée.
Reims
Omar né en
2000 est amené par ses parents le 2/2/2007 pour mucoviscidose, dès la première
consultation, je préviens la famille que le traitement homéopathique ne
dispense pas d’un suivi allopathique, que nous n’obtiendront pas de guérison
vue la nature même de la maladie, que l’homéopathie peut essayer d’agir s’il y
a des circonstances qui déclenchent les poussées, et par un traitement de
terrain qui pourrait diminuer le nombre des poussées, que je n’ai pas d’expérience
dans cette pathologie, on allait essayer !
Il a des
végétations, il a un aspect chétif, un regard vif, l’implantation des dents est
déformée. Il travaille assez bien à l’école malgré les hospitalisations. Il a
été une fois amélioré l’été : pas d’obstruction pendant une saison.
Les poussées
commencent par le nez bouché surtout à gauche, il a des expectorations de mucus
verdâtres collant épais. La toux l’encombrement sont associés à des
vomissements, c’est son père qui a appris à lui faire la kinési respiratoire
tout les jours.
Il présente
un eczéma des coudes.
Les
aggravations : par le contact d’un malade, l’humidité, la sueur : il
a des sueurs importantes plus marquées au niveau de la tête et cou et des
pieds, surtout à la tombée de la nuit, la maman doit le changer plusieurs fois
pendant la journée et la nuit, automatiquement il prend froid et tombe malade.
Il y a une aggravation autour d’une heure du matin et en fin d’après midi. Il
aime le luxe.
Il éternue
facilement le matin en sortant de sa chambre, lorsqu’il fait froid ou lorsqu’il
y a du vent.
IL est très
frileux, et très méticuleux, lent et sur, à 3 ans il pliait déjà
‘merveilleusement bien le linge’
(la maman),
lorsqu’il enlève ses chaussures il les range très bien.
Il est
peureux, de l’inconnu (personne ou futur). Il est grincheux le matin lorsqu’il
est malade.
Il a une
latéralité ; c’est plus souvent le côté gauche qui est malade même au
niveau des poumons.
Il vomit
automatiquement dès qu’il tousse du mucus collant verdâtre, les vomissements l’améliorent.
Le rythme
des surinfections est d’une fois par 2 semaines, avec tous les 3 mois une
poussée grave avec hospitalisation.
Je leur ai
expliqué que le suivis allopathique doit rester identique, s’il y a
amélioration nous pourrions le diminuer progressivement, le but de l’homéo
n’est pas de se substituer mais d’aider dans son cas!
Traitement
pour 15j :
SILICEA
doses échelle : 9 15 15 30
ARSENICUM
ALBUM 15 CH 5 gr. à 19 heures.
SAMBUCUS 5
CH 10 gr. le soir
KALIUM
BICHROMICUM 9 CH : 5 gr. 3 fois/j
IPECA + ANTIMONIUM TARTARICUM 5 CH
4+4 3 */j
NATRUM SULFURICUM 15CH 1 d/sem
19/2/2007: depuis 3 j fièvre après une
exposition à l’humidité, il a continue à vomir tous les jours,
Le nez n’est
plus bouché. Le malade est mieux psychiquement, les secretions sont blanches et
épaisses, +- colorées. La kinésithérapie journalière se passe mieux avec antim
tart et ipeca, elle a noté une différence lorsque ll y a eu aggravation lorsque
les tubes sont finis.
L’eczéma
s’est amélioré.
Il note une
aggravation à l’air frais, elle fait la
remarque qu’en fait il y a 3 horaires d’aggravation 2 h levée et 22 h. Parfois
il demande une boisson chaude (l’améliore donc).
Traitement
pour 15 jours :
DULCAMARA 9
CH 10 gr. le soir
HEPAR SULFUR
30 CH : 5 gr. le matin
SILICEA 30 CH : 1 d/sem
IPECA+ ANTIMONIUM TARTARICUM 5
CH 4+4 3*/j
ARSENICUM
ALBUM 15 CH: 5 à 19 h
Le 5/3/2007:
Les parents sont arrivés à la consultation avec un aspect grincheux pas content
du tout, j’ai pensé , qui m’a fait penser qu’il n’ ya eu aucune amélioration,
chose plausible pour moi, vue que je n’avais pas d’expérience !Ils disent
que depuis 3 jours son nez est bouché, la toux le réveille depuis 4 jours, il y
a une amélioration de l’appétit , de la sensibilité au froid.
Sous ce
traitement il a expulsé une grande quantité de mucosité noirâtre non colorée,
comme ça lui arrive après une cure anti biotique et une hospitalisation longue,
tout cela avec amélioration !
TRAITEMENT
pour 1 mois :
IPECA+ ANTIMONIUM TARTARICUM 5
CH 4+4 3*/j
HEPAR SULFUR 30 CH : 5 gr. le
matin
DULCAMARA 9
CH 10 gr. le soir
SAMBUCUS
NIGRA 5 CH 10 gr au coucher
HYDRASTIS
CANADENSIS 5 CH 5 gr 2 fois
SILICEA 30 CH 1 d /sem
ARSENICUM
ALBUM 15 CH 5 gr à 19 h
TUBERCULINUM 15 CH 1 d/ sem
Le
18/4/2007: Les parents notent une amelioration, il a du prendre une spiramycine
pour un problem dentaire, il n’a plus de vomissements, son nez est actuellement
bouché parsque toute la famille est malade si non amélioré
Traitement :
HYDRASTIS à
la demande ,
Continuer :
IPECA+ ANTIMONIUM TARTARICUM, SAMBUCUS NIGRA, SILICEA, TUBERCULINUM,
HEPAR SULFUR
et DULCAMARA.
Le 2/5/2007:
le malade présente une dyspnée, des vomissements le soir, avec une otalgie
(auto médication antibiotique) depuis 4 jours. Examen clinique……………………………..
Traitement :
BRYONIA ALBA 9 CH 1 d/j 3 j
STANNUM
POUR……………………..9CH le soir
AMMONIUM
CARBONICUM 5 CH 5 le soir
ARSENICUM ALBUM 15 CH 1D/SEM
HYDRASTIS CANADENSIS 5 CH 5 gr. 10h 16 h
SILICEA 30CH 1 d/sem
DULCAMARA 9
CH 5 gr. Le soir
Malade perdu
de vu 2.5 ans.
Le
6/10/2009 :
Leur
dentiste client chez moi leur a proposé d’essayer l’homéopathie, ils sont
revenus.
Le malade a
eu un purpura juste après la dernière consultation il a été hospitalisé, depuis
il a la necessité d’avoir l’oxygène à domicile. Puis ils ont fait un
déménagement, à l’opposé de la ville 25 km du cabinet. Depuis la dernière
consultation, il a eu 3 hospitalisations, 2 fois il a été amélioré par un
traitement antibiotique par perfusion à
domicile, donc il y a un mieux pour la maman après traitement homéopathique. Il
y eu une diminution nette des épisodes infectieux.
L’enfant est
un peu dyspnéique la nuit, il a le nez bouché à gauche, il présente des nausées avec un encombrement,
ce sont les sueurs qui le rendent malade, le nez est encombré de mauvaise
odeur, il y a une aggravation la nuit. Il est sous bronchodilatateur,
mucolytique et antibiotique actuellement.
Traitement :
BRYONIA ALBA
9 CH 1 dose/jour si dyspnée
IPECA+ ANTIMONIUM TARTARICUM 5 CH:
4+4 3*/j
DULCAMARA 9 CH 5 gr. Le soir
MERCURIUS
SOLUBILIS 9 CH : 5 le soir
ARSENICUM
ALBUM 15 CH 5 gr à 19 h
AVIAIRE 15
CH 1 dose/ semaine
PHOSPHORUS
15 CH 1 dose ce jour
Le
12/10/2009 : Fièvre depuis 2 jours à 39°, ganglions cervicaux bilatéraux
volumineux, encombrement, secrétions verdâtres.
Demande en urgence d’une NFS, sérologie toxoplasmose,
sérologie de mononucléose infectieuse.
En
attendant, Traitement :
MERCURIUS
SOLUBILIS 15 CH/ : 5 5 10
HEPAR SULFUR
30 CH 5*/2/ J , à alterner avec SILICEA 30 CH 5 gr. matin et soir
SULFUR
IODATUM 9 CH 1 dose ce jour.
Des
nouvelles par téléphone 15 jours après, elle n’a pas fait le bilan, il a été
amélioré sous traitement : moralité ne plus donner de traitement en
attendant les analyses.
Elle lui a
repris son traitement de la consultation précédente.
Le 27/2/2010
: Entre temps a pris le traitement initial.
Il a une
fièvre depuis quelques jours a pris un antibiotique par automédication, il
présente une toux douloureuse avec dyspnée, il a mal à la gorge, parfois il a
des expectorations sanguinolentes, il est asthénique, il est sous AVIAIRE HEPAR
SULFUR SILICEA ANTIMONIUM TARTARICUM et IPECA.
Examen
sibilances et encombrement, doigt en tambour temps de recoloration élevé. Je
fais remarquer à la maman qu’il manque d’oxygène, elle me dit qu’il veut jouer
et n’utilise pas beaucoup son extracteur d’oxygène, j’explique qu’il est
capital pour lui de prendre l’oxygène régulièrement
Et s’il n’y
a pas d’amélioration rapide il faudra
l’hospitaliser.
Traitement :
BRYONIA ALBA
9 CH : 1 dose/ jour, 3 jours,
BLATTA ORIENTALIS 5 CH 5gr. 2*/j
ANTIMONIUM TARTARICUM 5 CH + IPECA 5
CH 4+4 ? 3*/J
NATRUM
SULFURICUM 9 CH 1 dose ce j
PHOSPHORUS 9
CH 1 dose demain,
KALIUM
CARBONICUM 15 CH 1 dose le lendemain.
Par
telephone amélioration, il est nettement mieux.
Reprise du traitement habituel.
Le
12/3/2010 :
Traitement :
BLATTA ORIENTALIS
KALIUM SULFURICUM
ANTIMONIUM TARTARICUM+ IPECA
SAMBUCUS
NATRUM SULFURICUM 1d
PHOSPHORUS 1 d
KALIUM CARBONICUM 1 d
Jusqu’à ce
jour, juillet 2010 il prend ses médicaments, il a eu besoin une fois de
l’association Natrum sulf, phosphorus et Kalium carb une fois depuis la
dernière consultation, sa maman est venue en consultation une fois et m’a
dit :‘ Mme je ne veux plus que mon fils prenne d’ATB ni ne soit
hospitalisé je ne veux que l’homeopathie !’ j’ai répondu que c’est faux, qu’il
est sur que nous aurons besoin d’ATB et d’hospitalisation, mais tant que ca
marche avec l’homéo on continuera !
Note: présenté au congré international de Reims, septembre 2011.
Cette méthode d'aborder la rhumatologie est le sujet d'un livre que j'ai écrit et qui sera édité par l'édition CEDH cette année, le titre à priori est: "La rhumatologie facile par l'homéopathie"